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03 juillet 2006

Bac à lauréate - j'veux bien une couronne de laurier, tant qu'on y est

         Prête. Je me suis mise pieds nus, afin que mes chevilles puissent gonfler à l’envie. La tête est déjà libre, le sourire jusqu ‘aux esgourdes. Je sais que ça ne se fait pas, mais je suis si contente que je pourrais le crier sur les toits. Alors plutôt que d’inciter la pluie à gacher un si beau ciel, je les inscris dans un petit coin de la toile d’araignée. Quoi ? Mes résultats de bac, pardi ! J’ai la mention très bien avec les félicitations du jury ! 18.57 de moyenne, je vous prie. Moi-même je n’y crois pas. Amazing.

[ J'ai supprimé cette partie de la note, parce qu'il est vrai qu'emportée par ma joie, j'ai été vraiment orgueilleuse (d'accord, pas seulement orgueilleuse, beaucoup plus que d'habitude ;p ) ]

You know what ?       
          ...

I’m happyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyy !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

 

           ...

 

That was big ben time, pour l'élite de la nation. ;) Parce qu'en plus d'être crâneuse, je fais des private jokes.

[ Que je vais faire en sorte qu'elles ne soient plus private  pour qu'elles ne soient pas mal interprétées. Big ben time, c'est un délire avec Nourhan qui marque la dérision d'un moment de pure mégalomanie. "L'élite de la nation", c'est ironique, en référence au bla-bla sorti pour le concours général. L'orateur en question tenait à ce que nous formions cette élite alors que nous avons bien conscience de n'être que des élèves ]

 

Voilà, je m'excuse pour ceux qui ont pu être blessés. Ce n'était nullement voulu. Je suis juste heureuse de ce que j'ai eu, mais j'ai aussi conscience qu'il réside une part de chance dans les épreuves, et que de toute façon, elles ne sont pas forcément représentatives de ce que l'on est. On ne peut pas être réduit à ses notes. Ce qui compte, c'est d'avoir le diplôme pour pouvoir avancer. Et quand bien même on ne l'aurait pas, il existe d'autres voies. Bravo à tous les bacheliers et bon courage à ceux qui sont au rattrapage.

02 juillet 2006

Les thanatonautes

                                            J'adore la couv', pas vous ?                                        

« Le monde se divise en deux catégories de gens : ceux qui lisent des livres et ceux qui écoutent ceux qui ont lu des livres. Mieux vaut appartenir à la première catégorie, crois-moi. »

Surtout lorsqu’il s’agit d’un roman aussi particulier que les Thanatonautes de Bernard Werber. En tenter un résumé serait passer sur l’originalité des points de vus qui alternent comme autant de pièces édifiant un puzzle 3D, et sur la saveur des détails complètement fous et pourtant totalement vraisemblables. Faire de la paraphrase serait retomber dans un cliché mièvre alors que ce roman est réellement plein de force, et d’une logique éblouissante. Il m’a donné une véritable fringale de lecture et de découvertes tous azimuts. Quelle plus belle façon de pousser les portes de l’été ? Bibliothèque, à nous deux !

Avis de passage

Si vous avez vu il y a deux jours,
à Lyon, sur la place Bellecour, à cheval sur un muret
deux filles en tongs
en train de manger avec les doigts une boîte de conserve de haricots extra-fins (préalablement égouttée auprès d’un arbre),
tout en trempant des morceaux de baguette dans de la sauce chili froide,
J’étais celle avec le T-shirt rose.

Egalement disponible : la dégustation de boules blanches sur les marches entre l'Opéra et sa boulangerie.
Je sais, manger et danser sont deux composantes essentielles de ma vie.

La prochaine fois, when chicken ‘ll have teeth et que les cocherons voleront, je vous ferai plutôt le récit d’une audition réussie. Mais voyez-vous, ça ne m’est encore jamais arrivé. Alors on prend son mal en patience et l’on fait contre mauvaise fortune beau sourire et notes acides acidulées.

 

Monde de fous... pardon, de foot.

          

medium_ballon_abeilles.jpg

          On m’avait pourtant seriné au code que l’emploi du klaxon est très restreint. Surtout pas en agglomération, sauf en cas d’extrême danger. En quoi un objet volant identifié constitue-t-il un danger ? Surtout lorsqu’il a été repêché en toute sûreté par les mailles d’un filet. Mais allons droit au but. Quelques morceaux choisis :

Dans le train (quelques ralentissements déjà, du retard encore) Ding la la… ( la cause du retard ? *espoir naïf* ). Mesdames et messieurs, votre attention s’il vous plaît. Ceci s’adresse aux amateurs de football : le Portugal a marqué contre le (je ne sais plus) … suis l’énoncé du score (vous n’espérez tout de même pas que je stocke ces données dans mon cerveau !)

Magasin de sport. Une mère veut acheter un ballon de foot pour son fils (absent). Un vendeur passe et lui signale que les ballons des pays perdants sont à 2 € au lieu de 8 €.
Remarque de la sœur : Oui, mais il va vouloir la France…
Réplique du vendeur : Vous n’avez qu’à repasser lundi…

J’aime ce vendeur. Vraiment. Même s’il a été un peu trop optimiste. Nous n’avons pas échappé au concert à la cacophonie de klaxons. C’est la goutte d’eau qui fait déborder la coupe et donne les boules. Cependant par chauvinisme, on ne dit pas « tapage nocturne » mais « manifestation de joie populaire ».
- Bah oui, « nous avons gagné »
- … ah bon ? Parce que vous, vous avez couru après la balle et vous n’êtes pas resté le cul collé à votre fauteuil ? Première nouvelle.