26 février 2006
Charlie and the chocolate factory
Un après-midi à regarder Charlie and the chocolate factory avec en parallèle, dégustation de… chocolat. Ce serait vraiment un supplice de baver devant la cascade de chocolat liquide mousseux et la mention de tous les parfums alléchants sans s’en mettre un petit –d’accord un grand- carré sous la dent. Mon chocolâ nous avait préparé du Catbury et je dois dire que c’est comme cela que j’imagine le Wonka. Le film était amusant, mais le contraire aurait été difficile puisque Roal Dahl est toujours plein d’humour. Les acteurs sont impayables, et les personnages bien croqués même s’ils sont loin d’être craquants. L’intrigue est un peu ‘légère’, très sucrée (si on continue, on aura de la barbe à papa) ; certains épisodes courus d’avance, en particulier la chanson qui suit la disparition de chaque enfant. L’originalité et la surprise interviennent plus dans la façon dont sont traités les décors et le cadrage. Mention spéciale pour la razzia des magasins all around the world ; la salle des écureuils –casse-noisettes ; Willie so sweet et acide ; la petite Violet qu’on a vraiment envie de claquer ; et dans les dernières images les sucriers qui se balancent au-dessus de la maison, répandant leur délicieuse neige. Ce petit monde onirique et enchanté –quoique mordant- laisse un petit goût sucré qui ne durera peut-être pas longtemps mais qui est plaisant sur l’instant. A consommer avec modération pour éviter toute sensation d’écœurement.
21:25 Publié dans Souris de médiathèque | Lien permanent | Commentaires (13)
19 février 2006
Mimy au musée Marmottan – expo Camille Claudel
Nous –ma mère, le toc-toc et moi- y sommes allés pour l’exposition des sculptures de Camille Claudel. L’occasion de voir celles qui ne sont disponibles qu’en 2D dans les livres puisque les originaux appartiennent à des collectionneurs particuliers. Le volume est toujours étonnant. Comment arrive-t-on à un rendu si expressif, détaillé mais doux comme la Petite châtelaine à partir d’un cube de marbre brut ? Mais les sculptures de Camille Claudel sont bien plus fascinantes qu’époustouflantes. Pas figées comme les marbres antiques. Vivantes, vibrantes, presque parlantes. Et pas seulement les Causeuses. Elles semblent suspendues aux lèvres de la conteuse. Le secret de sa révélation reste inconnu, mais toujours dévoilé, suggéré par l’expression de ses auditrices. Ces conversations nous parlent, sans cesse re-imaginées. Pour moi, c’est ça. Une œuvre me plaît quand elle me parle, quand elle imprime une impression en moi. Alors, la sculpture que j’ai préférée est la Valse. Peut-être parce que je suis danseuse. Une salle entière consacrée à cette valse ; leurs dispositions dans la salle recréait presque la chorégraphie. Chaque moulage est particulier, et pas seulement de par sa composition. Ici, le couple fusionne, joue contre joue, corps à corps ; là, ils sont légèrement écartés. La tête du danseur effleure la nuque de la femme. On sentirait presque son souffle au creux de notre cou. Une voix murmure… on ne peut entendre. Le secret ne se dévoile pas dans une salle d’inconnus qui tournoient eux aussi autour du couple ; qui se baissent, commentent, qui jouent au jeu des 7 différences entre les 8 moulages.
Aller au musée devrait toujours être un jeu. Au sous-sol, dans la galerie Monet, une maman a tout compris. Elle accompagne sa fille d’environ quatre ans avec son cahier et ses feutres. Etalée par terre, elle crayonne joyeusement. Voici le meilleur moyen de former une future amatrice d’art. Rien de tel que d’aller au musée, voir les peintures en grandeur et couleurs nature. (A Chypre, la guide nous a expliqué que pour remonter le niveau des enfants en histoire, l’état a décidé que les cours se dérouleraient sur place, dans les musées. Est-il utile de préciser que le niveau a sensiblement augmenté ? ).
J’aime toujours autant les tableaux de Monet. Ils re-capturent un instant, une impression fugitive. Ou indistincte. Et prennent un relief surprenant si l’on s’en écarte. La gare St Lazare exhale ses fumées droit sur nous, le clapotis de la Tamise reflète les derniers rayons du soleil couchant et les célèbres nymphéas n’en finissent pas de flotter sur une eau doucement changeante et bruissante.
J’ai bien pris plaisir à barboter dans l’atmosphère de cet hôtel particulier devenu le musée Marmottan et j’y retournerai sans marmonner. S’il vous plaît d’y faire un saut, dépêchez-vous, l’exposition Camille Claudel est temporaire et n’est prolongée que jusqu’au 31 mars.
18:05 Publié dans Souris de médiathèque | Lien permanent | Commentaires (9)
15 février 2006
Dites 33
J'aime le chiffre 3. Non que je me sois miraculeusement convertie à la Sainte Trinité. Ni que ce soit le numéro complémentaire qui m'aurait permis de gagner au loto. Bon, vous donnez votre langue au chat -une souris, ici, ironie du sort- ?
C'est le nombre de fautes que j'ai fait au code aujourd'hui ! Comment ça, il n'y a pas de quoi en faire un fromage ? C'est la première fois que je passe en dessous de la barre fatidique des 5. Pendant les vacances en plus...
<: 3 )~~
21:30 Publié dans La souris-verte orange | Lien permanent | Commentaires (5)
08 février 2006
Annonce spéciale
Le premier à commenter cette note laissera le 200ème commentaire ! -à moins qu'un contradictoire ne le mette ailleurs -on n'est jamais à l'abri...
20:55 Publié dans La souris-verte orange | Lien permanent | Commentaires (3)