05 avril 2006
~ Menu ~
Amuse-gueules
Petites remarques croustillantes aux
fines herbes, servies dans un bac
blanc
Entrée
Bulle de légéretée, saupoudrée de
copeaux explosifs de joie…
... all dente
Plat
Saveurs indiennes : tigre au curry,
servi par une splendide Bayadère
ou
Touches baroques : menus plaisirs
du Roy, sur un velouté de Bach
Fromage
Assortiment de promesses fumantes
Dessert
Bombe glacée
Et, cerise sur le gâteau : surprise du chef.
15:45 Publié dans La souris-verte orange | Lien permanent | Commentaires (2)
03 avril 2006
Rébus comme révision
19:34 Publié dans La souris-verte orange | Lien permanent | Commentaires (11)
17 mars 2006
Les planches (Ourb€$
[ Poésie de l'image ]
[ et de la société de consommation. ]
[ Si on n'a même plus le droit de rigoler... ]
19:06 Publié dans Patte de souris | Lien permanent | Commentaires (12)
12 mars 2006
Circulez, il n'y a rien à voir
Voilà, je suis seule à la maison et j’en ai assez de déprimer sur le énième relecture de Kafka, alors je vais vous dire pourquoi je hais tant le code. Au début, avant d’être plus ou moins contrainte de m’y intéresser, je pensais naïvement, que cela consistait tout bêtement à associer une signification à chaque panneau. Un peu comme les codes qui mettent en retard sur les paquets de céréales : le triangle jaune, c’est A, le losange violet le E, le carré vert le I, le ziguigui 1, totalement indifférenciable du zuguigui 2 vaut un N etc. pour reconstituer ce que dit Mickey dans la bulle. Malheureusement non.
Le code est censé rassembler l’ensemble des règles de circulation routière. Bon, ça c’est la théorie, parce que je ne vois pas pourquoi la théorie changerait d’un DVD à l’autre. Parce que voilà, aller au code, c’est d’abord se rendre dans une salle exiguë, rester assis sur une chaise métallique pendant une heure en subissant un interrogatoire duquel il ressort que si vous étiez dans la réalité, vous seriez coupable de la moitié des infractions répertoriées. Pendant une heure, vous cochez des petites cases pour répondre à 40 questions.
Problématique
Pourquoi le code, qui en fait n’est autre que la découverte d’un nouveau langage (pas selon le sens philosophique, of course) est-il si emmerdant ? (passez-moi l’expression, mais c’est la plus correcte qui me vienne à l’esprit)
Thèse : le code est casse pied de par sa nature et de par ma nature sous douée.
Arguments : PARCE QUE
- quand j’arrive à l’heure pile, on attend un quart d’heure avant de démarrer, et quand j’arrive à cinq, on en est déjà à a cinquième question.
- Les DVD ne sont pas d’accord les uns avec les autres. Il faut le dire, si on peut se faire chacun sa version. Ai-je réellement besoin de faire des appels lumineux de nuit alors qu’il n’y a personne et que surtout j’ai face à moi un cédez le passage ?
- On pose des questions qui n’ont strictement aucun intérêt : savoir qu’une caravane n’a droit qu’aux deux files de droite sur l’autoroute… mais je ne partirai jamais en caravane. Que l’alcoolémie multiplie par 2, 4 ou 10 000 les risques d’accidents… je ne prends pas le volant si j’ai bu et je ne monte pas si le conducteur est susceptible d’être bourré. Point.
- Les prises de vues sont claires comme de l’eau de source polluée. Je cède le passage à la voiture blanche, réponse A ou je passe, réponse B. Un seul petit problème se pose : où est la voiture blanche ? – si, si au fond de l’image, au même plan que l’énorme panneau publicitaire à dominante blanche ? Passé le deuxième rang, comptez une faute.
- Les formulations sont parfaitement explicites. J’ai devant moi une photo d’autos arrêtées par un bouchon sur l’autoroute. « Sur la voiture, que représente la couleur rouge ? » Il ne s’agissait pas de répondre seulement les feux stop mais de comprendre la question comme portant sur la voiture entière d’une façon générale : donc aussi feux de détresse et voyant pour l’essence, la température etc.
- Les explications durent trois jours. Particulièrement les plus évidentes.
- On vous parle comme à un débile mental et c’est d’autant plus irritant quand on se plante.
- La voix off de mourant agonisant est le summum de l’exaspérant. Ce n’est rien de dire qu’elle est énervante. Elle joue avec mes nerfs, les étire, les titille, les tend comme une corde d’arc, les mets en boule, les friponne, les maltraite, les bidouille, les lache d’un coup. Les petits commentaire du genre : « je ne me gare pas sur cet emplacement où le stationnement est interdit même si c’est pour aller à la boulangerie. De plus, il se pourrait qu’il y ait la queue et que la gêne qu’occasionne mon stationnement se prolonge ». Et puis quoi encore ? J’ai une plus grosse amande si je prends un pain au chocolat qu’une baguette, hein ?
- Je n’arrive jamais à épuiser les cas particuliers. Toujours un petit quelque chose qui n’était pas dans le bouquin et sur lequel je ne m’étais pas fait interroger ( j’en suis à plus de trente heures, je précise. Non,non, trois fois rien)
- C’est endormant.
- Même après avoir fait seulement 4 fautes pendant un moment –genre, youpi, je vais pouvoir m’inscrire, le passer, et ne plus en reparler de ma vie- je suis retombée, enfin plutôt remontée à 9 – 11 fautes. Danse des nerfs.
- Je n’arrive pas à savoir si je dois toujours chercher la petite bête et être ultra prudente ou avoir l’esprit fonctionnaire : à telle chose correspond telle autre.
- Je ne comprends pas comment j’ai pu réussir à avoir un 20 en philo et toujours pas le code. Il y a quelque chose qui me dépasse. Mais quoi ? (le premier qui me répond une voiture, je lui roule sur le corps).
Discussion
A quoi sert alors une telle torture ? A engraisser une machine à fric. A perdre quelques heures qui pourraient être consacrées à de saines activités – à
Conclusion : maman, tu m’emmènes à la danse ? dis…
18:30 Publié dans La souris-verte orange | Lien permanent | Commentaires (16)