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17 août 2010

AdVienne que pourra

Vous avez peint des tableaux, écrit de la musique ou une page d'histoire : les dés sont jetés ; puis vous êtes mort : les dés sont pipés. Mozart n'a plus de pouvoir sur ses opéras débités comme des sornettes, Klimt compose avec la passion mercantile du souvenir, et Sissi ne peut qu'acquiescer à son image collée à tort et de travers - drôle d'immortalité pour le triumvirat autrichien qui florilège partout.

Les boules de Sissi, plus discrètes que celles de Mozart, sont la preuve par l'absurde de ce que les Kugelmozart n'appartenaient pas davantage à l'homme. Il n'importe, la boule de Noël est encore moins sexuée que les confiseries.

 

 

Pressés de conclure, on en omettrait les préliminaires. Pourtant, aussi dorée que les papiers de bonbon, l'icône du Baiser en jette.

 

 

Vous pouvez l'embrasser en trempant vos lèvres dans un mug de thé ou une tasse à café, éprouver son attrait magnétique en la collant contre le frigo, et si vous vous en lavez les mains, vous pourrez toujours les essuyer dans une serviette en papier. Comble du blasphème : déposer dans un mouchoir doré les trésors de morve cachés dans votre nez. Le temps d'une œuvre d'art serait-il compté, bracelet plastique au poignet ?

 

 

Les morceaux étaient en tous cas minutés lors du concert auquel nous avons assisté à Schönbrunn ; morceaux de choix découpés dans les parties musclées des œuvres, et jetés en pâture aux touristes voraces, qui après avoir dévoré une Esterhazytorte, chercheront encore à espionner les secrets de fabrication d'un mythe musical. C'est qu'on célèbre Mozart, d'abord et avant tout, avant Strauss donc - Johann de son petit nom, tout doré lui aussi, et à côté de qui on ne s'embrasse pas moins.

 

 

On célèbre ces musiciens comme on le ferait d'une messe, et l'on se réjouit même si la liturgie est en latin – du chinois pour presque tous, mais on a la foi et mal aux jambes d'avoir arpenté le parc, donc les chaises sont bienvenues, toutes musicales qu'elles soient.

 

Mozart fume et pigeon vole

 

Outre la chaise, certains ont tout de même l'oreille musicale, et si Palpatine a cédé aux avances d'un vendeur emmozartiné, c'est avant tout pour entendre un détachement de l'orchestre du Staatsoper, dût-il terminer par la marche militaire de Radetsky, que le chef d'orchestre a dirigée face au public dont il ordonnait ainsi la cadence des applaudissements, et au rythme de laquelle le troupeau de touriste est reparti vers le U-Bahn, en route mauvaise troupe ! Balayées les mélodies des grands opéras, pourtant interprétés par un ténor comédien pas kitsch – ce que l'on ne peut pas dire des danseurs pseudo-baroques, qui maîtrisent certes la sissone, mais sont gênés aux entournures par leurs bras et manquent de se noyer avec un poisson.

Mémento : penser à se faire engager l'année prochaine, et profiter d'un plus long séjour pour en apprendre davantage sur l'anorexique impériale, écouter le compositeur couillu et contempler sans fin les Serpents d'eau (dont il n'existe pas une repro non coupée) parce que Klimt is good.

Nul besoin de checker si j'ai oublié quelque abominations, le kitsch est là pour oublier. Pour oublier quoi ? Pour oublier que le kitsch n'est rien – rien que la paresse d'écouter et de regarder des œuvres que l'on préfère entendre et voir, vite, aussitôt consommées, aussitôt consumées. Une, deux, une, deux, marchez à la baguette de Radetsky, vos jours dans la capitale et ailleurs sont comptés. Et tant que nous y sommes, à Vienne, valsons : Sissi imperium, Mozart power, Klimt design ; une, deux, trois, mais si, mais si, mais Sissi, une, deux, trois, une, deux, trois...

 

Graphiques Écritures

Il n'y a pas que Pascal qui soit géomètre et chrétien ; l'église de la Stephansplatz aussi.

 

P

Toit du monde quadrillé.

 

Toit d'araignée.

 

Jet de pilier.

 

P

Foi numérique avec vitrail haute définition, 6 millions de pixels fidèles.

 

Espoirs parsemés.

 

Une attitude de recueillement surprendrait presque au milieu du culte de la visite.

 

 

Plus loin, sur la Josefplatz, révélation divine en devanture, un ange passe tandis qu'une statue trépasse.

 

 

 

La crème du chocolat viennois

Quatre août, quatre yeux glauques aperçoivent le 5 affiché sur le réveil, sous des paupières qui, sans allumettes pour tuteur, ont du mal à ne pas se refermer. Quarante-cinq minutes plus tard, Palpatine, nos valises et moi partons à l'aéroport, en traînant la fin d'un paquet de petits pains au lait comme un doudou lapin par l'oreille. On les a tartinés de confiture d'abricot la veille au soir, anticipant sans le savoir le motif de la Marille. L'abricot n'est pas tout à fait à l'Autriche ce que la myrtille est aux Etats-Unis, mais il n'empêche qu'on en trouve une fine couche dans une de ses pâtisseries les plus célèbres. La Sachertorte, dégustée comme il se doit dans son salon d'origine, est beaucoup plus légère que je n'en avais le souvenir.

 

Photobucket

 

 

Même avec la Schlag à côté dans l'assiette et au-dessus du chocolat chaud. Pour la peine, j'ai pris un Apfelstrudel en plus. Je me serais bien lancée dans une étude comparative de ce gâteau aux pommes dans tous les salons de thé de la capitale, n'était cette déconvenue de taille : l'absence de cannelle, déjà constatée la veille chez Demel. L'espèce de frangipane dont était fourré celui de chez Sacher m'a définitivement coupée dans mon élan.

 

 

Cela est terrible, j'en conviens, mais ne perdez pas espoir, le chocolat viennois reste une valeur sûre. A condition de bien prononcer le 'h' et le 'e' de « heiße Schokolade » sous peine de se retrouver déconfits, comme cela nous est arrivé à la Gloriette, avec un chocolat glacé, « Eisschokolade ». Notre erreur a profité à une serveuse qui s'est mise à la paille, dos au comptoir ; le serveur a été compréhensif, et nous a servi la version plus adaptée à la température rafraîchie, avec un petit cours de prononciation. Comme j'y entends à peu près autant de différence qu'entre « brin » et « brun », j'ai opté par la suite pour un « hot chocolate » non équivoque. Ou même plus, d'ailleurs, parce que je me suis rabattue sur les grosses glaces italiennes de la Swhwedenplatz, la place suisse étant en toute bonne logique dépourvue de chocolat et bordée d'Italiens, glaces et pizzas. De toutes manières, le meilleur chocolat de Vienne était sans conteste celui de chez Demel, même s'il n'y a que sa chantilly viennoise qui le sauve de la comparaison avec celui de chez Dalloyau.

 

 

La cuisine est peut-être mon talon d'Achille chauvin, allez savoir. J'ai bien dédaigné de goûter la Schnitzel, l'escalope panée me semblant de peu d'intérêt. La Wurst plaisait davantage à la grande saucisse que je suis, mais comme elle effrayait démesurément mon coéquipier, je n'en ai mangé qu'au petit-déjeuner, et sans curry encore. Encore heureux, dirait Palpatine, qui ne comprend pas que des beans puissent remplacer les tartines dans l'assiette matinale (pourtant, avec les œufs brouillés et les pommes de terre paillasson qui les ont complété à Londres, c'était un régal). Je ne suis peut-être pas aventurière lorsqu'il s'agit de s'enfoncer dans le nowhere d'une banlieue (je suis une petite bourgeoise en vacances, j'assume), mais je mets les pieds et les mains dans le plat. Ce qui ne m'empêche nullement de reconnaître que le restaurant japonais où nous a conduit mon envie d' « orgie de sushis » (Miss Red, en texto dans le texte) était une tuerie. Nous y sommes retournés pour parfaire le massacre de poissons ; tot, rot, gut.

 

 

 

18 mai 2010

Londres de choc

 

 

A la traîne


La traîne n'est malheureusement pas ici l'accessoire assorti à la couronne de la reine mère, mais les trois heures de retard qu'a pris l'Eurostar à l'aller, en comparaison de quoi les vingt minutes du retour ont semblé une bagatelle. Fort heureusement, mum and I avions prévu un week-end de trois jours et la promesse de billets gratuits nous a fait rentrer dans notre good mood. Un voyage est toujours un peu épique, c'est ce que j'essayais de rappeler à mum qui râlait (via mon anglais si fluent) contre l'hôtel. Un quatre étoiles qui vous colle un lit double quand vous aviez réservé deux simples (en général, lorsqu'on dort à deux, il y en a toujours un pour faire la crevette, c'est-à-dire se recroqueviller en travers du lit, voire pour adopter la technique du rouleau de printemps lorsque ladite crevette s'enroule dans la couette), ne prévoit qu'un peignoir pour deux et ne vous fait jamais monter la couverture que vous avez demandé (parce que le chauffage est aussi discret qu'un anglais à la voix enrouée un vendredi soir au pub, et que même coupé, c'est loin d'être silencieux) (d'où qu'on a trouvé un nouvel usage au peignoir) joue aux stars mais ne mérite peut-être pas ses étoiles. Qu'importe, nous ne sommes pas venues pour rester à l'hôtel.


I choose Liberty

 

Cela ne veut pas dire pour autant que nous n'avons pas passé un certain temps indoors. Outre la soirée au Royal Opera House que je raconterai dans un autre post, en bonnes non-alcooliques, nous avons fait la tournée des grands magasins. Je me souvenais des dais verts arrondis de chez Harrod's, où nous n'avons fait qu'un saut ; nous avons en revanche escalatoré les cinq étages de chez Harvey Nichols pour jeter un œil au bar soi-disant à la mode, et exploré le labyrinthe de Liberty, dont les boiseries médiévalisantes abritent les fringues des grands couturiers dans des mises en scène loufoques.

 

 

 

Ce n'est évidemment pas là que nous avons pu faire des folies, la robe coutant le prix du voyage pour deux. Anyway, il n'y avait pas mon coup de foudre croisé devant la vitrine de Stella Mac Cartney sur New Bond Street.

 

 

Topshop, le H&M local, semblait plus abordable. En ce qui concerne les prix du moins ; parce que ça grouillait, là-dedans... it outweights le H&M des Halles sans problème – peut-être même en période de soldes (hypothèse, bien entendu, je tiens à ma peau). Du coup, le blizzard de la clim trouvait là une justification sanitaire, faut euthanasier le microbe. Bon, on risque quand même la crève pour peu qu'on se lance dans les essayages, ce à quoi ne m'a pas fait renoncer la queue ni la... l'originalité des fringues. Palpatine trouve que je m'habille « marrant » ; une anglaise ne comprendrait pas pourquoi : même le total look orange ne tient pas face à une palette de jaune d'or (les collants), rose fuschia (le sac), bleu dur (le manteau)... On trouve à Topshop des trucs immettables, que les filles enfilent sans se poser de question (vaut mieux d'ailleurs, parce que si vous levez le bras avec la robe-pull aux côtés transparents dentelés que j'ai essayée, vous vous retrouvez le cul à l'air), et impensables, comme le bustier qui hésite entre le corset et le soutien-gorge (et que je n'ai pas pris non plus parce que mon opulente poitrine -hem, c'est bien la première fois- ne rentrait pas dans du 36, et qu'il aurait fallu ôter cinq bons centimètres de tour de dos au 38 – mais sinon, les découpes en tissu translucide noir ne m'auraient pas arrêtée).

Plusieurs fois j'ai pensé à Palpatine, qui serait tombé amoureux en moyenne cinq fois par rue devant les chevelures rousses qui n'ont pas toujours besoin de l'euphémisme « blond vénitien », et au moins autant de fois en syncope devant les tenues qui en manquaient sacrément. Ceci dit, il n'y a pas tromperie sur la marchandise : vous pouvez constater de visu la fermeté du jarret ou le gras épanoui de la cuisse. Existe dans tous les coloris et en deux gabarits : la petite Anglaise et la grande baraquée, à côté de qui je suis fluette. J'imagine mieux à présent les visions d'horreur qu'a du endurer le Vates au concert de Lady Gaga, avec fan en body pailletés (et il n'était pas douteux que c'étaient des body, parce qu'elles n'étaient qu'en body).

E-bay ne peut se permettre une telle pub qu'en Grande-Bretagne :

Robe fleurie, chaussettes rayées et chaussures quadrillées...

 

Muffin top

 

M'enfin, comme dirait mon arrière-grand-mère, les gabarits massifs ne sont pas gros à lécher les murs. Et si vous pouvez vous habiller comme un ara dépareillé, les cup cakes bariolés en jaune ou bleu schtroumpf ne devraient pas vous rebuter. Sauf les glaçages dégoulinant, tout est crémeux : le gâteau non-identifié (non-goûté aussi), la whipped cream qui ne peut vraiment pas désigner la même chose que de la chantilly (je ne vous parle même pas de celle, nuageuse, de Dalloyau), le cream-cheese d'un sandwich au saumon, auprès de quoi le Saint-Morêt est mousseux, pour ne rien dire de la clotted cream qui équilibre non, vraiment, le mot n'est pas adapté mais on s'en contrebalance la confiture à la fraise sur les scones de chez Richoux, très légers et moelleux pour le coup.

 

 

Nous sommes retournées chez Richoux pour déjeuner, j'ai alors testé la Shepherd pie (désolée, il n'y a pas de morceaux de docteur dedans, pas plus qu'à Sloane square), avec du lamb et de la mashed potatoe dessus : j'ai été un peu dépitée en voyant que rien ne justifiait la pie, la pâte avait disparue, ni tarte ni tourte, j'étais devant un plat de hachis parmentier. Sauf que. Lamb, on l'a appris à l'école, désigne la viande de la bestiole sheep ; ce qu'on a oublié de nous préciser, c'est que la viande peut aussi bien être de l'agneau (doux, en tajine) que du mouton (fort, en couscous). Je peux vous dire qu'après un hachis parmentier au mouton, on se sent virile. Ouais, même avec un -e final. Le morceau de fudge aux noix et sirop d'érable (parfum choisi après moult hésitations devant l'étal d'Harrod's, ignorante que j'étais de ce qu pouvait bien être du fudge) a contribué à faire glisser.

Autre expérience culinaire dans laquelle je me suis lancée (je n'ose dire gastronomique ; qui me connaît sait de toutes façons qu'il y a peu de chances que je me retrouve aux fourneaux) : l'english breakfast. La totale, moins les champignons : oeuf au plat, petite saucisse aux herbes, tomates fries, pommes de terre paillasson, et délicieux beans en sauce, que je me suis, pour les deux derniers, resservie. Je ne sais pas si cela contenait intrinsèquement trop d'huile ou si c'est de l'avoir ingurgité après un continental breakfast avec fruits, mini blueberry muffin (trop choupi) et toasts (rha, les toasts anglais), mais la digestion a un peu duré, et j'ai pu sans problème attendre le tea-time. Pour vous dire la chose, j'ai habituellement faim toutes les quatre heures : 8h- 12h- 16h- 20h si le monde était bien fait (mais en prépa, je petit-déjeunais une heure plus tôt, et les spectacles impliquent de prendre un goûter substantiel plus tardifs pour dîner à des heures indues de souper de l'ancien temps).

 

Qu'on peut être sain d'esprit et voir un éléphant rose - gaffe la môme adopte la tactique du caméléon.

 

Pour se dépenser, on pouvait toujours partir à la chasse, non pas à l'ours, comme à Berlin, mais à l'éléphant. Qu'on ne s'y trompe pas, cependant : il s'agit d'un safari-photo ; la véritable cible reste l'enfant qui le chevauche (à éliminer de préférence avant le trajet du retour en train).

 

En groupe, devant Buckingham Palace, une relève de la garde amateur.

 


Look right and keep left

 

Mais s'ils ont besoin d'écrire « look right » par terre à chaque feu, c'est que cela ne doit pas aller de soi pour eux non plus, sinon à quoi ça sert ? s'interroge ma dear mum que, peut-être cinq minutes avant, j'ai du retenir de traverser : allez, il n'y a personne... sûr, quand on regarde du mauvais côté. Pour les touristes, mum, pour les touristes.

 

 

A sa décharge, il faut dire que les Anglais manquent de logique : they look right before crossing, and keep left dans les escaliers, but have to stand on the right dans les escalators. Les Australiens, eux, sont cohérents jusqu'à ce dernier point. Yes, I know, après Berlin, ça fait très snob comme comparaison, mais on tend toujours à ramener le nouveau au déjà connu (certes, je suis allée à Londres avant d'aller en Australie, mais mes souvenirs d'enfant n'étant pas très frais, je connais mieux Brisbane que Londres). On a ainsi établi une grille de correspondances : l'avenue Montaigne est en partie accueillie par New Bond street ; Oxford street a des allures de boulevard Saint-Michel, ou des Champs-Elysées si ceux-ci ne trouvaient pas un équivalent plus probant dans la foule de Regent's street, tandis que Westbourne Grove ne dépareillerait pas dans Saint-Germain. En revanche, Marcelline Lapouffe passerait mal dans le huitième british où se trouvait notre hôtel.

 

 

L'enseigne de cette magnifique boutique d'art (auprès de quoi le crâne de Damien Hirst est bien vain – ici, c'est un squelette entier qui est endiamanté) est devenue une blague récurrente entre mum and I. Deux doses de rire par jour, à avaler matin et soir, en tube. Avant de prendre l'underground et que ne reste en tête : "Mind the gap, please" (alors que Mind your head serait plus approprié, je passe tout juste sous la porte) ou "Stand clear of the closing doors" (il est passé en boucle dans ma tête pendant un moment, un véritable tube, sans italiques cette fois). Aux petites phrases célèbres, on pourra ajouter des slogans glanés ça et là sur les affiches publicitaires ("Save a guitar on your insurance") selon le syndrome enfantin du je-viens-d'apprendre-à-lire-je-lis-tout-ce-que-je-vois, dans lequel ne manque pas de nous faire retomber une langue étrangère.

 

Une autre affiche dont le slogan "Westminster College. Make the wise choice" est illustré par un chouette sosie d'Hedwige me fournit ma transition pour une dernière partie sur le Londres d'Harry Potter. Je ne suis pas allée errer entre les voies 9 et 10 de Charring Cross où arrive pourtant l'Eurostar, mais un tour cahotique à l'étage d'un bus rouge m'a confirmé l'existence du magicobus. Sans parler du choc devant les affiches qui bougent: j'ai mis un certain temps à réaliser que les photos animées étaient en réalité des écrans de télévision très plats et incrustés dans le mur en alternance avec des affiches papiers, elles sages comme des images. De là à ce que les publicitaires nous mettent sous Imperium...

 

Un bus, une cabine et deux cab, il fallait faire le cliché.