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03 avril 2006

Rébus comme révision

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12 mars 2006

Circulez, il n'y a rien à voir

Introduction
Voilà, je suis seule à la maison et j’en ai assez de déprimer sur le énième relecture de Kafka, alors je vais vous dire pourquoi je hais tant le code. Au début, avant d’être plus ou moins contrainte de m’y intéresser, je pensais naïvement, que cela consistait tout bêtement à associer une signification à chaque panneau. Un peu comme les codes qui mettent en retard sur les paquets de céréales : le triangle jaune, c’est A, le losange violet le E, le carré vert le I, le ziguigui 1, totalement indifférenciable du zuguigui 2 vaut un N etc. pour reconstituer ce que dit Mickey dans la bulle. Malheureusement non. 
 
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Le code, qu’est-ce que c’est ? -question idiote
Le code est censé rassembler l’ensemble des règles de circulation routière. Bon, ça c’est la théorie, parce que je ne vois pas pourquoi la théorie changerait d’un DVD à l’autre. Parce que voilà, aller au code, c’est d’abord se rendre dans une salle exiguë, rester assis sur une chaise métallique pendant une heure en subissant un interrogatoire duquel il ressort que si vous étiez dans la réalité, vous seriez coupable de la moitié des infractions répertoriées. Pendant une heure, vous cochez des petites cases pour répondre à 40 questions.

Problématique
Pourquoi le code, qui en fait n’est autre que la découverte d’un nouveau langage (pas selon le sens philosophique, of course) est-il si emmerdant ? (passez-moi l’expression, mais c’est la plus correcte qui me vienne à l’esprit)

Thèse : le code est casse pied de par sa nature et de par ma nature sous douée.
Arguments : PARCE QUE
- quand j’arrive à l’heure pile, on attend un quart d’heure avant de démarrer, et quand j’arrive à cinq, on en est déjà à a cinquième question.
- Les DVD ne sont pas d’accord les uns avec les autres. Il faut le dire, si on peut se faire chacun sa version. Ai-je réellement besoin de faire des appels lumineux de nuit alors qu’il n’y a personne et que surtout j’ai face à moi un cédez le passage ?
- On pose des questions qui n’ont strictement aucun intérêt : savoir qu’une caravane n’a droit qu’aux deux files de droite sur l’autoroute… mais je ne partirai jamais en caravane. Que l’alcoolémie multiplie par 2, 4 ou 10 000 les risques d’accidents… je ne prends pas le volant si j’ai bu et je ne monte pas si le conducteur est susceptible d’être bourré. Point.
- Les prises de vues sont claires comme de l’eau de source polluée. Je cède le passage à la voiture blanche, réponse A ou je passe, réponse B. Un seul petit problème se pose : où est la voiture blanche ? – si, si au fond de l’image, au même plan que l’énorme panneau publicitaire à dominante blanche ? Passé le deuxième rang, comptez une faute.
- Les formulations sont parfaitement explicites. J’ai devant moi une photo d’autos arrêtées par un bouchon sur l’autoroute. « Sur la voiture, que représente la couleur rouge ? » Il ne s’agissait pas de répondre seulement les feux stop mais de comprendre la question comme portant sur la voiture entière d’une façon générale : donc aussi feux de détresse et voyant pour l’essence, la température etc.
- Les explications durent trois jours. Particulièrement les plus évidentes.
- On vous parle comme à un débile mental et c’est d’autant plus irritant quand on se plante.
- La voix off de mourant agonisant est le summum de l’exaspérant. Ce n’est rien de dire qu’elle est énervante. Elle joue avec mes nerfs, les étire, les titille, les tend comme une corde d’arc, les mets en boule, les friponne, les maltraite, les bidouille, les lache d’un coup. Les petits commentaire du genre : « je ne me gare pas sur cet emplacement où le stationnement est interdit même si c’est pour aller à la boulangerie. De plus, il se pourrait qu’il y ait la queue et que la gêne qu’occasionne mon stationnement se prolonge ». Et puis quoi encore ? J’ai une plus grosse amande si je prends un pain au chocolat qu’une baguette, hein ?
- Je n’arrive jamais à épuiser les cas particuliers. Toujours un petit quelque chose qui n’était pas dans le bouquin et sur lequel je ne m’étais pas fait interroger ( j’en suis à plus de trente heures, je précise. Non,non, trois fois rien)
- C’est endormant.
- Même après avoir fait seulement 4 fautes pendant un moment –genre, youpi, je vais pouvoir m’inscrire, le passer, et ne plus en reparler de ma vie- je suis retombée, enfin plutôt remontée à 9 – 11 fautes. Danse des nerfs.
- Je n’arrive pas à savoir si je dois toujours chercher la petite bête et être ultra prudente ou avoir l’esprit fonctionnaire : à telle chose correspond telle autre.
- Je ne comprends pas comment j’ai pu réussir à avoir un 20 en philo et toujours pas le code. Il y a quelque chose qui me dépasse. Mais quoi ? (le premier qui me répond une voiture, je lui roule sur le corps).

Discussion
A quoi sert alors une telle torture ? A engraisser une machine à fric. A perdre quelques heures qui pourraient être consacrées à de saines activités – à bloguer faire de la philo => acounamatata. Mais je vais vous confier un secret : le code sert aussi à conduire. Si ! Le code est à la limite de vous faire acheter une carte orange intégrale (qui n’est pas orange mais verte d’ailleurs). Mais il faut avoir quelques tendances suicidaire pour se confronter à d’autres genres d’ennuis. Vous en trouverez les symptômes en fouillant dans les archives de mon ami Eph-K qui a une dent –d’accord, la mâchoire entière- contre nos amis de la Ratp et de la Sncf. Le train à destination de Paris sur la voie C comme Gérard est annulé. Merci de votre compréhension.

Conclusion : maman, tu m’emmènes à la danse ? dis…

08 mars 2006

Message codé

Quand je serai vraiment calmée et que je ne risquerai plus d'exploser les touches de mon clavier, je vous expliquerai pourquoi je HAIS le code.

27 février 2006

Le pas qui tue

 

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        « On est pas là pour se faire écraser » clame le nouveau slogan pour la campagne de sécurité routière. L’orthographe et la grammaire ne sont pas comme les petits écoliers de Lu : ce n’est pas que pour les enfants. Vouloir éviter que les enfants finissent à l’état de décalcomanie est une intention très louable. Ce n’est pas pour autant que l’on doit massacrer la langue française, qui est déjà assez mal en point. Si l’on veut demander aux gens de respecter les autres, commençons par respecter ces conventions qui permettent de se comprendre. Ni l’espace qu’il prendrait ni l’impact sonore plus "accrocheur" –le son resterait identique-  ne justifient l’absence de ce « n’ ». Si nous étions encore au temps de l’imprimerie, j’aurais cru qu’un apprenti avait égaré ce caractère. En effet, ceux qui s’occupent des campagnes de sécurité routière n’en sont pas à leur coup d’essai : « Le casque, c’est pas obligatoire, c’est indispensable ». C’est pas à pas que nous désagrégeons le langage. Je ne prétends pas être une puriste qui souhaite un retour au françois du Roy du XVIII° siècle  et je fais parfois des fautes, mais il y a des limites. Trop, c’est trop ! (encore un mot employé à tort et à travers).