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07 octobre 2005

Cri du coeur (influencé un peu par l'estomac, il est vrai)

       La loi a décidé de nous retirer les distributeurs dans les écoles. A priori une intention louable : on évite aux élèves de devenir obèses et par la même occasion de se faire plumer (si vous avez bien regardé, au prix de la barre, ça fait cher le gramme)... Mais... il y a toujourd au moins un mais.

 

  • Adieu pendant la récré aux boissons chaudes, qui avaient le mérite de nous réchauffer (c’est bien beau la surchauffe au niveau des neurones, mais l’effet reste local). Et ne venez pas me dire que le thé fait grossir, vous perdriez en crédibilité.
  • Mais les snacks ? Je vous entends d’ici... Je concède que la suppression des bonbons n’est nocive pour personne mais... les gâteaux plus nourissants ? Ils permettaient aux élèves qui n’ont pas le temps d’avaler leur petit déjeuner de pouvoir suivre toutes les subtilités de Kafka... Et il faut avouer que la perspective occasionnelle d’un patit paquet de mnm’s à partager, c’est plutôt sympa... surtout en sortant de la cantine. Car parlons-en du restaurant scolaire !
  • Nos chers décideurs auraient-ils pointé leur nez à la cantine ? Vraiment ? (le menu spécial ou un autre jour que le jeudi ne compte pas). Jeudi : une journée très édifiante au point de vue culinaire. Prenons le menu type :

Entrée : friand au fromage ou carottes rapées

Plat : frites ou légumes, ribbs de poulet ou steak haché

Fromage : yaourt ou froamge

Dessert : beignet/glace ou orange

          Déjà très diététique à la théorie. Je propose maintenant de passer à la pratique. Une demi-heure d’attente, un plateau moullié, un pain mou, des seveurs qui ne veulent pas nous servir ce qu’on leur demande, poliement, cela va sans dire. On s’assoit et on découvre... un friand gras (c’est pléonastique) ou des carottes noyées dans leur sauce. Pour avaler ce semblant de nourriture saine, il faut essorer le légume orange fluo avec une fourchette. Pour un petit ramequin classique, on en retire l’équivalebt d’une assiette de sauce. Parfois, on est si ecoeuré qu’après cet effort (si, si c’est un effort, les fourchettes déformées peuvent en témoigner), on renonce à enfourner quoi que ce soit de l’entrée (parce qu’il y a aussi deux brins de salades qui se battent en duel).

Le plat... les frites beigant dans l’huile et à en juger par l’odeur, elle n’est pas de toute jeunesse. Mais il y a les légumes qui ont le mérite d’exister même s’ils sont cuisinés avec deux litres de gras et ne sont pas cuits. La viande est égale à elle-même, ni succulente ni mauvaise.

Fromage : ah ! il faut bien rendre à César ce qui lui apprtient, les Mamie Nova spécial collectivité sont particulièrement bons, les fromages blancs encore plus... vous pouvez demander à mes voisines de tables qui en sont magiquement dépourvues !

L’apogée du repas : la glace (qui a envie de s’en mettre plein les doigts avec une orange, je vous le demande franchement) ! No comment, d’autant plus qu’elle est souvent fondue ou sérieusement en passe de l’être quand on y arrive. Seul remède : la théorie de l’éclair au chocolat (c’est une variante à la glace ou au beignet) qui consiste à commencer par le dessert un tremblement de terre pouvant toujours arriver avant le meilleur.

Je crois que le pire c’est le lendemain quand on se retrouve avec salade, jardinière de légumes, poisson et pomme.

        Donc qu’est-ce qu’un petit paquet de MSM’s occasionnel à côté du gras quotidien ?

       La suppression des distributeurs est innique et la cantine fidèle à sa réputation... CQFD

06 octobre 2005

Perles - à ce rythme, le collier est proche !

Non, ce n'est pas "vu à la télé" mais bien entendu en cours, donc pas d'effets spéciaux...

- A une élève qui n'a pas encore sorti ses affaires alors que l'on a déjà plongé en pleine guerre froide :  "Mais faut boire café sur café le matin! Ou du thé. Faut se shooter ! "

- Une chanson de J. Halliday en cours de philospophie pour illustrer la leçon sur le désir... "l'envie d'avoir envie". Vous m'en direz tant...

- Pour calmer une classe en cours de philosophie, deux possibilités : si on étudie une notion compliquée, paradoxale, écrire au tableau "cercle carré" ou si on serpente dans les zones obscures de l'inconscient : "Vous savez que tout défoulement a une origine sexuelle ? On va finir par croire des choses..." No comment, tout le monde s'est arrêté aussi sec. 

Bon, je vous fait grâce du reste, mais c'est uniquement parce que j'ai la mémoire qui flanche... L'enchaînement parfait pour vous présenter ma nouvelle devise : "Je pense beaucoup mais j'oublie vite". Vous en dites quoi ?

30 septembre 2005

Fait d'hiver

Si les poètes ont déversé sur le printemps des giboulées de petites fleurs et une avalanche d'amour, il est étonnant qu'ils ne nous annoncent pas l'hiver par un brouillard de spleen sur tout le pays... L'humeur s'accorde à la pluie... maussade, pour qui que ce soit, où que ce soit. Dans un film à la télé, autour de soi, sur les blogs... Halte là ! On s'ébroue pour se sécher de l'averse puis on se réchauffe par un petit sourire. Histoire de diffuser un rayon de soleil dans l'atmosphère (parfois les clichés sont encore parlants). Après tout, malgré leur fog quasi perpétuel, les Anglais sont bien connus pour leur humour, non ?  

J. a dit...

Une phrase entendue en cours de philo mais compréhensible par tous (je précise, ça ne va pas toujours de soi) : "Habiller des idées, c'est leur confectionner des mots". Or en ce moment, j'ai l'impression que je suis à court d'étoffes... Soit je n'arrive plus à habiller mes idées et les autres ne peuvent pas les voir, soit je leur fais des coupes de travers et on les juge (mal) sur les apparences ou on ne les reconnaît pas. La preuve par 9 : Qui a vraiment compris ce que je viens décrire ?