17 avril 2009
And the loosers are...
Isabelle Ciaravola et Mathias Heymann ont été nommés étoiles hier. Element factuel obtenu illico presto après réception d'un sms d'O. qui venait d'apprendre à la radio la nomination de deux étoiles sans entendre leur nom. Je ne vois pas qui est Mathias Heymann, soit que je ne sois jamais tombée un jour où il était distribué, soit que je ne l'aie pas remarqué ; je ne dirais donc rien de sa nomination, sinon que j'aurais aimé voir passer Karl Paquette ou Emmanuel Thibault, mais plutôt Karl Paquette. En revanche, Ciaravola, je l'ai vu à plusieurs reprises, et dans des choses aussi éloignées que Forsythe et la Petite danseuse de Degas, de Bart. Le problème est qu'elle me fait à peu près autant d'effet dans le premier que dans le deuxième, où elle a le rôle de... l'Etoile, dans toute la dimension caricaturale que peut prendre le terme. Certes, belle, longiligne, éthérée, grâcieuse (votre majesté !), ce qui, avec les jambes les plus interminables de toute la troupe n'est pas bien difficile, mais qui, pour reprendre l'expression de mon professeur de danse, me fait l'effet d'un navet bouilli au fonds d'une marmite. Pourquoi la nommer alors qu'attend Eleonora Abbagnato qui est tout sauf fade dans les rôles principaux qu'elle endosse depuis un moment déjà ? Et Myriam Ould-Braham ?
Sûrement encore des histoires de passe-droit - j'aurais aimé un peu moins de réalisme pour la nouvelle du jour qui m'en a fait sortir (le réalisme en littérature, ou comment enfoncer des portes ouvertes sans se jeter par la fenêtre.)
14:30 Publié dans Souris d'Opéra | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : ballet, danse, étoile
13 avril 2009
Gros titres, grands mots, petit pas
Les conditions de concours me font l’humeur plus instable que les gouvernements pendant l’affaire Dreyfus. Au début des révisions, j’ai cru comprendre l’utilité de l’eye-liner waterproof (en fait, il serait même démaquillant proof, ce qui pose un léger problème), et ça laissait augurer que les madeleines allaient pleuvoir comme à Gravelotte, mais hier, j’étais plutôt comme ça :
Genre (si, si, je peux le dire, le conférencier de l’EN* sur Darwin l’utilisait plus que la torture le mot de « hasard » dans le cours sur le même sujet) j’ai découvert subitement que sous l’angle du droit, la philosophie politique était vraiment passionnante. Adeo ut un épisode de Grey’s anatomy n’a pas suffit à m’apaiser pour dormir sereinement et réviser ardemment à mon réveil.
Comme le dit O., l’impression d’avoir le cerveau déconnecté de soi. Toutefois relié à l’estomac dans mon cas. La sensation de faim a disparu pour la simple raison que je mange tout le temps. Nam, la chouquette a toujours tort. Surtout la chouquette maison. Celle-ci a une forme bizarre, non, vraiment, elle détonne parmi les autres, il faut la faire disparaître. Celle-là s’est plainte du délit de sale gueule commis à l’égard de la précédente ; elle est punie à coups de dents. Et puis on ne fait pas mentir le proverbe, et après il faut faire un exemple. Il n’y a pas d’innocent parmi les chouquettes. Sans compter qu’il y a une deuxième fournée : il faut la comparer à la première. Mais la première bouchée est un trop menu plaisir. Pas encore refroidie, il faut en goûter une autre plus tard. Après toutes ces chouquettes m’agacent, alors je me mange sauvagement. Je mange chouquette. Je pense chouquette. J’ai un grain – de sucre coincé entre les dents.
Entre deux rires jaunes, je découvre que Salengro s’est suicidé sur la même feuille que l’évêque de Lille, qui a participé au Front populaire. Depuis que Barrès a croisé Maurras, j’ai toujours l’impression d’avoir fait une bouture orthographique et que je devrais écrire « Maurace ». Même Word le sait et fait des vaguelettes rouges – Maurice, si ça continue tu vas aller en pension. Or perhaps could we Locke him in the cupboard. Tellement assez de rouvrir mon sempiternel (3 ans c’est sempiternel) classeur d’histoire (celui dont je connais la disposition des lignes par cœur, mais toujours pas le contenu – sauf les blagues au crayon à papier dans les marges) que je révise sur les fiches d’une amie ; on fait ce qu’on peut pour se créer un certain suspens. Chacun ses plaisirs ; et de remarquer, tiens, c’était un moment de grande extase de fichage les !!! après « je suis à la fois radical et conservateur » - ah ! l’arôme Gambetta. Kill them all. Et puis d’abords, « la tolérance, il y a des maisons pour cela », c’est Claudel qui le dit – encore un de ses charmes qui me tiendront à distance de ses écrits. Le banyan tire peut-être, mais lui il pousse un peu trop loin. Je devrais retourner accabler Dreyfus avant de le sauver, mais je ne vous ai même pas bombardé de philo.
Je vous laisserez pour le moment sur :
- mon premier est ce qui tranche la matière Historique
- mon deuxième est la première lettre de l’alphabet
- mon troisième est la première lettre de mon prénom
- mon quatrième est la puissance des deux précédents
Et mon tout est une forme d’expression économique servant aussi bien à la rage, la colère, le désespoir, l’énervement, le défouloir, l’angoisse, la crise de nerfs, ou d’introduction ou conclusion de conversation sur msn.
15:53 Publié dans Souris de laboratoire | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : khâgne, concours, révisions, délire
02 avril 2009
Blank
Laisser-aller avant de se rassembler, soi et ses feuilles, et s’y mettre. Cet après-midi, un avant-goût des deux semaines à venir, cet état où éparpillé au milieu des copies doubles règle crayon tasse de thé gomme jus de fruit emballage de gâteau, les mots se superposent à toute vitesse dans votre esprit, jusqu’à ce que la philosophie de Descartes soit une évidence lumineuse, dont la clarté n’a d’égale que la fulgurance. Comme une page blanche au soleil, on ne voit que son éclat et rien de ce qui y est inscrit ; on comprend tout et on ne retient rien, ce qui lu est oublié, effacé, dissous. Une vérité de l’instant. Instantanément évanouie. Il faudra se trouver quelque dieu et à son ombre, admettre ce que l’on a compris mais que l’on n’embrasse plus ; admettre que les idées sont innées chez Descartes, que l’on peut connaître que la substance est complète sans en connaître tous ses attributs, sa perfection, que je pense est tantôt action, faculté, chose dans laquelle celle-ci se trouve, que les idées sont à l’image de ce dont elles sont l’idée mais qu’elles ne leur ressemblent pas. Bref, comprendre moins pour apprendre plus. Et ânonner des citations jusqu’à ne plus comprendre le sens des mots, finir par se souvenir plus de la référence que de son contenu, du chiffre de la décennie plus que du siècle. Se plonger dans l’effort pour oublier jusqu’à l’impulsion qu’il aura fallu d’abord. Et troquer le futur pour un présent si inconscient de soi qu’il passe immédiatement au passé dans notre conscience.
[Je vais sûrement poster pendant ces révisions, histoire de ne pas arriver devant ma copie en ne réussissant plus à lier deux mots ensemble. Pas spécialement envie de ressentir le devoir entier comme une introduction géante, l’horrible problématique, qui ne se formule jamais qu’au forceps.]
19:51 Publié dans Souris de laboratoire | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : khâgne, philosophie acounamatata
29 mars 2009
Le parc, d'Angelin Preljocaj
La semaine dernière, j’ai été prise d’un besoin subi d’aller voir la dernière du Parc à l’Opéra. De bonnes critiques et une envie de danse : je me suis retrouvée à attendre des places de dernière minute, comme une reine, assise sur une banquette en velours (et quelque ornement en pierre dans le dos – la majesté a quelque inconfort) à faire mon plan de commentaire de texte* tout en conversant avec ma voisine de hasard balletomane. Et cadeau royal : deux places de parterre restantes. C’est donc assises bien sagement comme deux gamines échevelées mais néanmoins tout à fait attentives à ce qui allait se passer que ma mère et moi nous sommes pâmées devant le Parc.
Acte premier : cour et jardin
Une petite frayeur au tout début, avec quatre « jardiniers » sur fonds sonore de bruitages, tout en mouvements saccadés. Vite relayée par un amusement certain. Ces jardiniers du parc des sentiments n’ont rien de vieillards appuyés à leur pelle en guise de canne, qui baratineraient le premier bouton de rose venu en lui offrant sa vieillesse en tout un poème. De leur tenue assez peu visible par manque de lumière (nous sommes avant l’aube- les délices illusoires du jardin doivent être près avant que les promeneurs n’arrivent) ressortent surtout l’éclat de leurs lunettes qui les font ressembler à des insectes géants, des mantes religieuses à n’en pas douter. Ayant pour religion celle de Vénus. Je les préfère décidemment à des cupidons boursouflés. Il doit exister un mythe du Jardinier caché, cet bouture d’archétype arcbouté terre à terre qui met l’histoire en abyme et en terre. Nul doute qu’il a la main verte, car c’est un florilège. « Joie et Amour, oui. Je viens vous dire que c’est préférable à Aigreur et Haine. Comme devise à graver sur un porche, sur un foulard, c’est tellement mieux, ou en bégonias nains dans un massif ». Sauf que nos quatre jardiniers, eux, sont dans le jeu. Plutôt de l’amour que du hasard. Avec leurs mouvements mécaniques de destins implacables (même si leurs manipulations ressemblent plus à des expérimentations passionnées et amusées), ils lancent l’expérience et reviennent à chaque acte voir où cela en est et faire quelques réglages. Toujours dans leur gestuelle si particulière, qui mélange bas-reliefs antiques et cisailles. Qui pour fleurs fait éclore les mains des jardiniers, accroupi en massif, bras en l’air. Cette éclosion doigt à doigt laisse assez deviner par quoi seront charmées les jeunes filles, rose aux joues.
La transition entre les jardiniers et l’arrivée des badins promeneurs donne une deuxième image frappante : l’ombre chinoise d’un danseur en costume de danse baroque qui se détache de l’horizon en pente sur lequel il arrive après avoir dépassé un buisson pyramidal de jardin à la française. Puis le jour se lève, et la lumière sur les costumes somptueux, des redingotes unisexe pour permettre plus de piquant dans les marivaudages qui vont suivre. Car ce n’est que jeux libertins, feintes (ce sont des prétendants, right ?), ruses enjouées, démonstrations de force et de séduction entre les femmes côté jardin et les hommes côté basse-cour. Cour de récréation, du roi ou amoureuse : c’est au cour d’une partie de chaises très musicale(s) que se rencontrent les deux protagonistes. Autant vous dire que s’ils ne tombent pas tout de suite d’amour (elle est assise, aussi), nous, en revanche, on l’est tout de suite de l’interprétation d’Aurélie Dupont et de Manuel Legris. Il était déjà intense dans l’Arlésienne. Elle est la seule danseuse qui me fasse vraiment oublier la danse – interprété par elle, la Dame aux camélias semblait une pièce de théâtre. Et du coup, elle est tout à fait parfaite pour faire oublier à Legris qu’il se veut libertin. On ne peut que la voir – exactement comme l’aurait voulu l’Invisible man d’Ellison (hou que les explications de texte résonnent dans ma tête- j’espère que ce n’est pas trop creux). Et tournez manège, le maître de cérémonie debout sur la chaise centrale (les chaises donnent lieu à quelques trips sympathiques, comme lorsque chacun affirme à tour de rôle sa présence en frappant les quatre pieds au sol, puis que vient le dernier groupe qui arrête son élan de force furieuse à tout casser pour déposer la chaise en douceur sans bruit. Le genre d’humour qui pris dans le ballet fait naître un rire franc.)
Acte deuxième : promenons-nous dans les bois pourvu qu’le loup soit là
Re-voilà nos jardiniers trafiquants d’amour préférés qui labourent le terrain qu’on sent fertile. Par terre, des traces de lumière qu’on dirait de brouettes slaloment entre les arbres, immenses cages sur troncs (1,2,3 promenons nous dans les bois) On ne sait pas très bien ce qu’ils fabriquent, peut-être bien un filtre d’amour (4,5,6 cueillir des cerises) à en juger par les évanouissements à la chaîne de ces dames, en robes à paniers (7,8,9 dans mon panier neuf), sur fonds de rires de rivière, éclaboussés de minauderies mutines (10, 11, 12, elles seront toutes rouges, de confusion).
Le changement de tenue qui survient vaut changement d’ère : les libertins ont délaissé le XVIIIème pour l’Antiquité mythologique et ses nymphes légères. Les tenues le sont tout autant, jupes fluides et transparentes, corset ou brassière, bref, un déshabillé séducteur pour de « tendres appas » (titre du mouvement). Les hommes sont encore habillés, mais il s’en faut d’une boucle de cheveux pour que ne se soulève l’étiquette. Déjà passablement décollée par leur arrivée en bêtes languissantes, à quatre pattes éléphantesques (une démarche de tapirs, je dirais, même si je n’ai jamais vu de tapir). Les désirs de ces messieurs sont clairs comme les jupes des demoiselles. Plus lourds aussi, sans conteste : les passages au sol sont vraiment réussis, aussi chouettes qu’indescriptibles à vrai dire.
Ca finit que chaque nymphe a son arbre et son libertin. Les jeux de cache-cache étaient très amusants, et le coup des mains seules visibles qui montent le long du tronc comme si elles y grimpaient aussi. Plus d’opposition homme-femme comme dans le premier acte, donc, mais plutôt solistes-corps de ballet.
Le couple se forme avec la lenteur que demande l’abandon du libertinage pour l’amour. « Conquête » et « résistance » se succèdent avec violence (lorsque, à plusieurs reprises, sur toute une traversée de scène, il la saisit dans un brusque à-coup qui l’immobilise) et force (lorsque, en retour, elle ne s’abandonne pas – ce serait soumission- ni ne le repousse de la manière dont on pourrait s’y attendre : face à lui, elle laisse tomber sa tête dans sa poitrine à lui et dans un mouvement de déséquilibre le pousse comme un bélier, avec autant de lenteur que de résolution – c’est douloureux comme les coups de béliers qui forcent les dernières résistances du libertin).
Acte troisième : petite mort à huis-clos
Acte qui passe comme un « rêve », le premier moment est on ne peut mieux nommé. Aurélie Dupont est devenue une somnambule, qui se laisse porter, soulever, emporter, manipuler, retourner par les quatre jardiniers. Eux se confondent avec la nuit revenue, tandis qu’elle, lumineuse dans son ample chemise de nuit blanche, évolue dans un éther amniotique. Le temps est suspendu par la régularité d’un bruit d’horloge éternelle ; elle, est suspendue dans les airs ; nous, à cette vision. Jamais l’étoile ne touche terre, sauf lorsqu’elle glisse et se répercute des bras d’un jardinier à un autre, et lorsqu’elle descend l’escalier formé des genoux et des mains des jardiniers.
La nuit installée, ce sont « lamentation », « ardeur », et « pamoison » : élans masculins et préciosité des femmes. Ces dernières, qu’on imagine dans leur boudoir aux mouvements de lecture ou de toilette (une gestuelle intime en tous cas) qu’elles esquissent, ont des costumes à claire-voie : des pans de tulle noire qui tombent comme un voile de mariée tout autour de l’armature d’une sorte de tutu plateau. Hum, m’est avis que ma description ne doit pas être très parlante – enfin visuelle. J’ai particulièrement aimé la diagonale au cours de laquelle se répète et se démultiplie le même mouvement, celui d’une femme allongée que son partenaire tire en arrière par les bras, avant qu’elle se roule en pamoison pour recommencer la scène. L’ombre de celles de la bayadère, en somme. Il faut croire que ce type de diagonale inspire et plaît : les critiques avaient tous relevé le clin d’œil de Malandain dans le Sang des Etoiles, où les ombres étaient devenus des ours (la grande ours, constellation, étoile ; y êtes-vous ?).
Je passe un peu rapidement pour arriver au point d’orgue du ballet (je vous laisse le soin de trouver une autre métaphore) : le pas de deux d’ « abandon ». Quoique en fait, mon blabla risque de tourner court tant c’était awesome, breathtaking et tous autres adjectifs qui, dit en français, ne manqueront pas de faire bande-annonce de résumé de magazine en trois lignes. Pour ce duo encore plus que le reste du ballet à la sortie du spectacle, on ne peut guère que se le repasser devant les yeux. Le moment où il la fait tournoyer, accrochée à son cou ! Et celui où il soulève sa cambrure. Et quand l’un après l’autre ils passent leurs têtes sous le bras de l’autre, comme un chat qui cherche les caresses (le bélier est bien loin). Et… et tout le pas de deux, et le moindre de ses pas, de ses regards, de ses courbes. Plus deux entités qui s’attirent, comme au premier acte, plus de couple qui s’apprend, comme au deuxième acte, mais une fusion qui rétablit l’unité, celle de l’autre. Comme si chacun rendait évident à l’autre qu’il est là. Actually seen. Le parc n’est plus allées et venues en tours et détours, mais un lieu clos où l’on ne peut que s’attarder vers l’autre et lui devenir intime.
… contrepoint - les jardiniers reviennent une dernière fois, nous sevrant assez abruptement de l’intensité du moment précédent tout en le préservant d’une sortie trop brutale du spectacle, qui ne pourrait que l’étioler. Fin de la pièce avec les jardiniers qui pointent l’index vers le ciel et le font tourner dans un bourdonnement d’insecte, touillant destin des divinités célestes, passion, envol et chute amoureuse dans un ciel orageux.
En espérant que la souris vous démange... quelques vidéos :
- pour les plus pressés, une sorte de bande annonce qui donne une idée du style du chorégraphe, des costumes etc.
- deux extraits du deuxième acte
- le duo final, par Laurent Hilaire et Isabelle Guérin. Puisque pris hors-contexte, je suggère de passer plus vite sur la première minute si vous êtes vraiment impatients - mais c'est ce qui prépare le moment final.
« Explorant les méandres de la passion, avec ses voies détournées et ses raccourcis impromptus, le chorégraphe met en scène le petit théâtre des stratégies galantes, des malices séductrices et autres travestissements des cœurs. Dans un jardin aux allées stylisées, hommes et femmes s’adonnent aux délices vénéneux des jeux de l’amour et s’abandonnent au frisson rieur de la musique de Mozart. La danse pourtant finit par trahir la déchirure du désir. » in la Terrasse.
* J’ai payé le luxe de cette sortie par une nuit très brève le lendemain, relevée à cinq heures trente pour finir ledit commentaire dont l’introduction m’avait demandé deux heures. Je ne sais toujours pas par quel miracle j’ai décroché ma meilleure note de l’année. Peut-être une stratégie professorale visant à gonfler la motivation avant l’écrit.
20:21 Publié dans Souris d'Opéra | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : ballet, opéra, danse, chorégraphie, passion