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08 janvier 2006

Expo Klimt, Schiele, Moser et Kokoschka (mais surtout Klimt)

Impressions d’une sortie dominicale au Grand Palais.

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Il y a beaucoup trop de monde. Heureusement que l’on avait réservé mais même à l’intérieur, c’était la cohue, en particulier devant les tableaux de… Klimt. Et ce n’est pas un hasard.

-     Kokoschka… à part le nom drôle à prononcer, je dois avouer que je n’aime pas grand-chose. Si, la signature si incongrue que l’on dirait un tag d’un visiteur mal intentionné.

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-        Schiele… un jeune homme pour le moins torturé. A force de voir ces corps anguleux et surtout ces mains tordues, j’ai fini par avoir mal au petit doigt (assez stupide comme douleur, j’en conviens). De lui, j’ai aimé 1 tableau, un grand-père et observé un dessin autoportrait. En fait pour ce faire une idée de l’optimisme fou véhiculée par ce peintre –en dépression ?-, il suffit de comparer le titre : Pre-printanier à la toile : une terre, trois squelettes d’arbre – noir – marron- terne. Ma mère : « Il faudrait lui expliquer qu’entre deux couleurs, il faut laver son pinceau ! »

-        Moser… une belle maîtrise de la lumière, surtout dans le tableau des sapins, mais c’est peu comparé à…

-         KLIMT … Ce pour quoi je suis venue et ce pour quoi je ne regrette pas d’être venue. C’est esthétique. Sans rien connaître aux règles de l’art, on peut se dire : « Waouh ! C’est BEAU. » Les couleurs sont vivantes, harmonieuses. Les paysages à la limite de l’impressionnisme. Devant la toile d’une façade de maison, on rentre dans le tableau ; les feuilles semblent bouger, des voix lointaines s’en dégager !                                                  


Et les visages ! Le seul portrait d’homme de Klimt présenté est d’un réalisme tel qu’on dirait une photo.Et les visages ! Le seul portrait d’homme de Klimt présenté est d’un réalisme tel qu’on dirait une photo.

Et est-il utile de présenter les figures féminines ? Danaé, Judith, Musique, Amour… Les visages sont magnifiquement expressifs, les étoles vaporeuses, tout est délicat et fort à la fois de par les motifs géométriques et l’or. De quoi rester sans voix et planté devant les chefs-d’œuvre. Enfin pas trop longtemps, on est loin d’être seul ! Même pas de lassitude après le TPE de l’année dernière (d’ailleurs, on aurait du le commercialiser à la sortie, ^^’). Voir les tableaux en vrai est indispensable. La taille joue, la brillance aussi (surtout chez Klimt) et les détails ! On repère plein de détails qu’on néglige sur les reproductions… voile sur le nez d’Holopherne, carré d’or en haut à droite de Danaé, « boule de peinture  » (pas blanche) qui, dans le corset d’une dame devient diamant étincelant … La liste est trop longue. Un vrai régal en résumé, auquel participent les cadres  (dans le portrait de l’acteur, la partie de droite on discerne à peine un magnifique visage féminin). C’est vrai, on y accorde généralement peu d’importance mais ils sont ici totalement justifiés, faits par l’artiste.

Seul bémol (je ne discute pas le choix des artistes, je n’aimais pas les compagnons d’expo de Klimt, mais les goûts et les couleurs sont dans la nature) : le monde (qui a dit que la culture n’intéressait personne ?) et la taille des commentaires à déchiffrer à la loupe (quand il y a foule, c’est d’un pratique...)

15 novembre 2005

The Rasmus

Worship
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...le nouveau CD de The Rasmus : Hide from the Sun
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J'adore! Depuis la pochette de l'édition limitée, avec le papillon pelliculé (je suis restée une môme, attirée par toput ce qui brille!) jusqu'aux chansons, bien entendu. Mes préférées : toutes sauf LE titre phare "No fear". Mais encore? Out of the Shadows et surtout Sail Away...

16 août 2005

Lecture de Harry Potter and the Half-Blood Prince

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[ les numéros de pages font référence à l'édition américaine ]

Harry Potter and the Half-Blood Prince est génial, comme le début de la saga. Ce volume est le lieu de nombreuses révélations et de sauts dans le passé, l'action étant surtout concentrée dans les 100 dernières pages. Le lien se tisse entre les tomes de la série, de nouvelles données éclairent les aventures passées d'un jour nouveau. Ce nouveau roman est (trop?) rapide à lire puisqu'il garde le style fluide des anciens tomes sans en conserver le nombre encyclopédique de pages...

Mais la fin est si triste ! J'attends avec impatience le dernier volet de la série en même temps que je le redoute (pourquoi toutes les bonnes choses doivent-elles avoir une fin ?). Et allons-y de notre petite prédiction -qui doit être aussi juste que celles de Mme Trelawney, ce qui n'est pas peu dire :  Je pense que Harry sera assassiné en même temps qu'il exterminera Voldemort. (vous noterez l'emploi de deux verbes différents : Harry est tué tandis que Voldemort est exterminé comme de la vermine).

Une question : l'édition américaine donne-t-elle le même texte que l'édition anglaise ? Cette interrogation a priori idiote a été soulevée par une copine qui me dit avoir remarqué des expressions et orthographes différentes, par exemple pour le mot "voisin" orthographié neighbor et non neighbour. Et j'ai remarqué que le verbe "cry" est employé pour "crier" et non pour "pleurer", ce qui me paraissait être une faute en anglais (je revois la prof d'anglais : Attention ! faux amis). Quelqu'un a-t-il une réponse ?

04 août 2005

The autograph man - Zadie Smith

 J'ai tout simplement adoré ce livre. Lu en VO, s'il vous plaît. Il est plein d'humour sans être "drôle", de profondeur sans être prise de tête. Et pardessus le marché, il entre dans la catégorie littérature (si, si, l'espece est en voie de disparition mais il existe heureusement quelques génies survivants). Ce que j'aime vraiment est que l'auteur ne raconte pas une histoire mais nous fait vivre une autre tranche de vie. L'histoire, en bon reflet de la vie, n'est pas une ligne droite dont on devine l'horizon. C'est, selon le magazine Muze un roman "long et complexe. L'histoire ne se en place qu'assez tard, et on se demande au début où l'auteur veut nous emmener. Mais, une fois qu'on a accepté de se laisser faire, on est sous le charme. Vraiment de la grande littérature." (Qu'est-ce que je disais ?).

Le personnage principal, Alex-Li Tandem n'est pas un héros de film. Il a ses amis (pour la vie), ses amours (plutôt sur la touche pause) et ses emmerdes (prosaïques ou existentiels). Mais sa particularité est d'être, outre juif mi-asiatique, un autograph man (comment ont-ils pu traduire ça en français ?) ; c'est-à-die qu'il fait business en vendant des autographes. Et tout bascule le jour où il reçoit l'autographe (vrai, faux ? A vous de découvrir ) de Kitty Alexander, en quelque sorte le Graal de tout collectionneur d'autographe (c'est l'expression employée sur la quatrième de couv' de l'édition française ). Celui d'Alex à plus forte raison. Il est le plus grand fan de cette star tombée dans l'oubli et lui écrit régulièrement, l'autre faisant toujours lettre morte. Voici l'une de ces missives :

"Dear Kitty,
Whenever she hugs children she looks over their little shoulders to the parents and smiles to prove she does not hate children.
Love,
Alex-Li Tandem"

Deux autres petits extraits pour le plaisir :

A la fin d'une lettre à Kitty " PS. Krauser, puisses-tu pourrir en enfer. Max Krauser étant le président de la KAAA (Kiity Alexander Association of America) et par conséquent la némésis d'Alex."

Pour le style : " "'Cousre, there's no thirteenth, you know, " said Dove, who always took silence in a confined space as a personal failure. "In American lifts-elevators, I should say. They don't have a thirteenth floor."
  It was rare in the extreme for Dove to produce any fact that Alex did not already know, but he did not know that one."