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03 septembre 2007

Entraînement avant les fiches de la rentrée

1) Attrapez le livre le plus proche, allez à la page 18 et écrivez la 4ème ligne :

Vous n’allez pas me croire, mais ayant rangé mon bureau, aucun livre ne traîne dessus. Je vais tout de même vous chercher ce que je lis en ce moment : « Tomorrow, as he purposes ». Réplique non intemporelle de Macbeth.


2) Sans vérifier, quelle heure est-il ?

Je viens de regarder il y a quelques instants, il était déjà 9h13, donc je suppose qu’il est 9H15

 
3) Vérifiez : 09H17, c’est ça de taper trop lentement

 
4) Que portez-vous ?

En jyjama. Le 3 septembre est encore une journée de vacances.


5) Avant de répondre à ce questionnaire, que regardiez-vous ?

J’étudiais de près la police qu’a choisi Elendili pour son titre de blog, mais il n’y a rien à faire, j’ai essayé toutes les polices en réserve, normal ou en gras, et ma vignette n’est toujours pas exactement conforme à son titre. Voilà, vous venez de comprendre pourquoi il me faut tant de temps pour réaliser des liens-vignettes.

 
6) Quel bruit entendez-vous à part celui de l'ordinateur ?

Da di da di dou… Took a ride to the end of the night where no one ever goes… MIKA !

 
7) Quand êtes-vous sortie la dernière fois, qu'avez-vous fait ?

Acheté des chaussures et un album photo –orange- pour ranger tous mes clichés de danse qui traînaient. Je vous expliquerai une autre fois pour quelles raisons mieux vaudrait en oublier les premières pages. 

8) Avez-vous rêvé cette nuit ?

Oui. Je me souviens que c’était gore, mais je ne me souviens plus pourquoi.

 
9) Quand avez-vous ri la dernière fois ?

Hier soir, parce que je suis très bon public. Et que l’être suprême, a les cheveux oranges ^^

 

10) Qu'y a t'il sur les murs de la pièce où vous êtes ?

Vision panoramique : une affiche Capezio, une reproduction d’une sculpture de Camille Claudel, des publicités pour Folio « vous lirez loin », pour Kafka sur le rivage (merci Elendili ^^), pour la revue Danser, une pochette orange estampillée Opéra de Paris, une photo de moi en grand jeté, des photos d’amis (va falloir penser à refaire des tirages d’ailleurs, il manque mes HK adorés), une autre photo de danse que j’ai du arracher du catalogue Attitude, des cartes postales opéra, avec une intruse de Doisneau, des cartes postales « graphiques » de danseuses africaines, l’affiche du spectacle Eleganza, un marque-page de l’exposition Walt Disney au Grand Palais et le ticket d’entrée correspondant, deux cartes postales repro de tableaux, mes 18 ans avec ma mère et mon beau-père à une table du Moulin Rouge et bien sûr… la photos de classe de l’HK1 !
Assez facile à deviner, je suis dans ma chambre.

11) Si vous deveniez multimillionnaire dans la nuit, quelle est la première chose que vous achèteriez ?

Je me fais faire sur mesure ce Eastpak orange fluo que j’ai vu en juin dernier et qui est maintenant introuvable ! GGgggrrrr (le orange qu’ils proposent à présent est plus terne que mon turquoise délavé)

12) Quel est le dernier film que vous ayez vu ?

Hier à la télé, le Cinquième élément. Il est à noter que je n’ai pas vu beaucoup de films mais que la télévision s’opiniâtre à repasser les rares que j’ai déjà vu – avec une prédilection pour les Bruce Willis. Sinon, au cinéma, c’était Harry Potter.

13) Avez-vous vu quelque chose d'étrange aujourd'hui ?

Mon bureau rangé.

 

14) Que pensez-vous de ce questionnaire ?

Inutile, comme tous les questionnaires. Amusant, comme tous les trucs inutiles.

 

15) Dites-nous quelque chose de vous que ne savons pas encore :

Les tuiles du toit d’en face sont luisantes de pluie.
Que voulez-vous, je passe mon temps àraconter ma vie, vous savez déjà tout, mes agneaux.

 

16) Quel serait le prénom de votre enfant si c'était une fille ?

Kill the baby !!

 17) Quel serait le prénom de votre enfant si c'était un garçon ?

Kill the baby !! Et pas de Kenzo, comme je l’ai entendu sur la plage.

 

18) Avez-vous déjà pensé à vivre à l'étranger ?

Tant que ça ne dépasse pas la pensée… je me verrais bien en Autriche, en Angleterre, aux US et plus encore au Canada. Mais je suis aussi bien là où je suis.

 

19) Que voudriez-vous que Dieu vous dise lorsque vous franchirez les portes du paradis ?

« Je suis désolé, un corps, c’est violent. » [private joke LS1, c’est la puissance MLD… « Dieu s’avère être le nom que l’on donne à la pensée » et  tout ça… ]

20) Si vous pouviez changer quelque chose dans le monde en dehors de la culpabilité et la politique, que changeriez-vous ?

Pourquoi on me coupe l’herbe sous les doigts ? Je supprimerais la culpabilité pour une khâgne sereine. Elendili a raison, on a la conscience trop développée.
D’une façon plus pragmatique, je suis d’accord avec Miss Bulle qui m’a refilé ce questionnaire et qui ordonnerait « l’éradication des poils ». Ca sent la remarque de danseuse.

 

21) Aimez-vous danser ?

Je m’en sortirai par une pirouette.

 

22) Georges Bush ?

Un politique qui semble avoir autant de plomb dans la cervelle que le désert australien dont il porte le nom est vide.

 

23) Quelle est la dernière chose que vous ayez regardée à la télévision ?

Le cinquième élément, ce questionnaire se répète.

 

24) Quelles sont les 4 personnes qui doivent prendre le relais sur leur blog ?

Inci, sans hésitation.
Elendili, si tu ne l’as pas déjà fait un jour (il traîne sur la toile depuis pas mal de temps, tout de même).
Misty, la nouvelle khâgneuz du web
Miss Me, cos’ I miss you – enfin tes posts, hein, pas d’ambiguïté

 

Question subsidiaire – comme au loto : et le numéro complémentaire

25) (Ou comment se parler à soi-même en faisant à la fois question et réponse)

Quand vas-tu te mettre à bosser ? Question rhétorique.

24 août 2007

Collection d’aiguilles trouvées dans des bottes de foin

     Voici les mots-clés qui ont apparemment ouvert la porte de ce blog cette année (je compte en année scolaire, le premier janvier reste purement artificiel pour moi).

 

     Curieusement, la recherche la plus récurrente concerne les « expressions canadiennes », au pluriel, au singulier, pluriel voire singulier-pluriel désaccordés. Si quelqu’un se sentait l’âme d’établir un dictionnaire français-québécois en ligne, il semblerait qu’il aurait donc beaucoup de visiteurs – un créneau à prendre, m’sieur dame !



Les questions métaphysiques de ceux qui n’ont jamais vu le Roi Lion :

« acounamatata signification »

« acounamatata probleme »

Acounamatata, cela signifiiiiie que tu vivras ta viiiiie, sans aucun souciiiis, pilosophiiie, acounamatata ! (il pleut déjà, pas d’inquiétude).

Les disciples de Mickey :
« mimylasouris », « mimy » :  Ich bin’s !
« police de caractère souris gruyère » : mon petit coco, les polices, c’est sur dafont, tout le monde sait ça. Mais comme je suis zentille, je t’ai même trouvé la bonne page.
« dessin de cube de gruyere à colorier » : courage, l’Art est  la portée de chacun.
« dessin de souris » : Mickey, Minnie ou Jerry ?

Les amis morfales :
« chcolate catbury » (morfale anglais, I daresay) : l’omission du « a » traduit l’avidité de la requête.
« mise en bouche » : un fin gourmet !

A la plancha :
« hernani hossein » rassurez-moi un instant, chers camarades hypokhâgneux : la vidéo que nous avons cette année n’était pas une mise en scène de Hossein, hein ? Après avoir vu Antigone, ça me fendrait le cœur.
« cymbeline » ça, c’était un grand moment

L’ « hypokhâgne », ça vous gagne !
« cerveau » surgelé ou en conserve ?
« bachotage » : le bachotage sur les blogs, c’est bien connu, c’est encore mieux que les profils msn.
« bescherelle » un incontournable lors de l’annuelle révision de la conjugaison latine – soyez honnêtes, maîtrisez-vous vraiment le subjonctif plus-que-parfait des verbes irréguliers dans leur traduction française ?
« exercices sur la focalisation », celui-ci revient sans arrêt. Je compatis, ce sont des exercices ennuyeux au possible, mais ô combien utiles par la suite.
« histoire geo » « Ecrire l’histoire, c’est mettre la pagaille dans la géographie », Daniel Pennac.
« histoire et sa grande hache explication » : certains ont le cerf-volant.

Les dance-addicted :
« danseuse » vous admirerez la précision de la recherche – très point(u)e

« sylvie guillem » « russell maliphant » un grand moment… s’ils passent, foncez. Enfin non, ne foncez pas, je préfère qu’il me reste une place.

« jérémie bélingard » « dorothée gilbert » : vous croyez que si j’ajoute la nomenclature de la troupe de l’Opéra, j’attire un nouveau lectorat ?

« le lac des cygnes de matthew bourne » à voiiiiir

« compagnie eleganza » le début de la gloire, ou plus probablement la visite de l’une du groupe.


Les artistes :

« dessin » : recherche aussi pointue qu’une mine mal taillée.

« bleu klein » pourquoi n’hérité-je pas plutôt des  impressionnistes ou des préraphaélites ?

Ceux qui profitent des vacances pour faire des travaux manuels :
« broder avec des paillettes » : toutes mes condoléances.
«  coudre paillette » : si « paillette » est bien au singulier, tu devrais t’en sortir.
« collier en” : complétez suivant votre envie, budget et/ou habileté : collier en perles, or, argent, coquillettes.

Ceux qui  ont besoin d’être redirigés :
sncf” : je sais que leur site est une véritable panacée, mais je ne pensais pas qu’il était si mal référencé que l’on tombe plutôt sur mon blog. Si le mauvais temps ne vous a pas découragé pour prendre des billets et subir cinq heures de mômes braillards, c’est ici. Si vous souhaitez  trouver un compagnon pour déverser votre bile, c’est .
« celine knidler” : j’apprécie énormement ses photos et ses texts, malheureusement son blog a été fermé. En consolation, vous pouvez toujours acheter le livre qu’elle a mis en vente sur internet ou prier pour qu’à la sortie de ses études, elle soit embauchée par un bon journal, afin de retrouver sa brillante plume.
« fou rire » « rire » : elle vous fera rire mieux que moi.

Et aussi :
"tom hiddleston » : deux questions : qui est-ce ? Comment un tel mot-clef  a-t-il pu conduire ici quand, selon toute probabilité, je ne l’ai jamais inséré dans aucun post ?
« oubli » : je veux bien que ce blog soit un dépotoir, mais ce n’est tout de même pas les objets trouvés.
« thanatona » en ajoutant « utes », vous obtenez le titre d’un livre de Bernard Werber, qui n’est pas son meilleur mais se laisse lire.
« cimetier » e(uh) non, je ne suis pas une pseudo-gothique fascinée par la mort. En revanche, j’irai bien visiter le cimetière du Père Lachaise, où je n’ai toujours pas mis les pieds – et je préférerais avant que d’y entrer les pieds devant.
« adept du tutoiement », à part sur les blogs, je serais plutôt adepte du vouvoiement, ne vous en déplaise.
« bon courage » : merci.
« noël » :  me laisse rêveuse…
« martiens » : chez moi, les petits hommes verts se limitent aux avatars de msn.
« fou » : très possible

 

[Quelqu'un peut-il m'expliquer pourquoi les guillemets se mettent tantôt à l'anglaise tantôt à l'italienne et encore à la française ? (est-ce ainsi que cela s'appelle d'abord?)]

14 juin 2007

La Comédie humaine (virtuelle)

All the world is a stage
and all the men are merely players.
All have their exits and entrances
and one man in is life plays many parts
.”

De tête, citation de Shakespeare,
je ne prétends pas à l’exactitude.

 

       L’éternelle métaphore théâtrale qui commence bien avant le côté cour de La Bruyère n’a toujours pas perdu en vigueur. On se met encore et toujours en scène.

           Les pseudos et avatars sont autant de personnages, la distribution est illimitée et le casting peut être modifié à la moindre envie. Tous sont plus ou moins des flat characters  facilement identifiables, par les quelques lignes de présentations, des couleurs ou des tocs comme la consommation de granolas, chocolat, dinausorus ou des ovni aux noms exotiques de Gaffiot ou Baillit. Les liens sont rarement précisés en début de pièce, plutôt dans les commentaires qui suivent chaque saynète. On se voit également hors de la scène sauvage mondiale (mais au public réduit), dans les coulisses d’msn.

               Les petits bonhommes verts déclament certes moins de tirades, mais la stichomythie va si bon train que les quiproquos s’enchaînent
. Les conversations msn ont souvent autant de sens qu’une pièce de Becket sans que les auteurs ne possèdent les rouages de la grammaire – ne parlons pas de l’orthographe. Si vous saupoudrez le tout de coquilles, c’est croquignolet. 

Point de vue scénario, les stage directions des blogs sont plus que jamais à la mode. L’italique a été abandonnée au soulignement didactique/emphatique/ironique de telle notion-clé, mais la didascalie nous met des étoiles plein les yeux. C’est un mode de mise à distance pratique ; une troisième personne impersonnelle endosse le ridicule du pathos ou du comique soulevé. Dans la constellation des étoiles, on peut pêcher des grandes manifestations d’émotions, *renifle bruyamment*, *essuie une larme* ; un masochisme virtuel et donc sans souffrance, *se fout une claque*, *méchant Dobby, méchant* ; des humeurs diverses et variées tels que *mode curieuse on*.  

 N’oublions pas en fin de représentations les applaudissements. Quelques larmes aux beaux passages de pathos, et puis les per-sifflements ou les bravos, à grand renfort de points d’exclamations et de smileys. Toujours maintenir une grande connivence avec son public. Et puis engager la conversation avec un metteur en scène, c’est toujours espérer qu’il accepte son texte, vienne voir sa pièce. 

Dès lors, il va sans dire que la tragédie des pseudo gothiques tourne rapidement à la comédie. Hormis pour les artistes que l’on lit/regarde/écoute avec le silence respectueux habituellement réservé aux auteurs panthéonisés, l’ironie est le maître mot. Une ironie très typographique où les lapsus sont barrés de manière révélatrice et les doubles sens ont le vent en poupe. Sans parler d’une parenthésite aiguë et d’un abus des points de suspension. Et puis la culture, les références… nous sommes très référencés, et nous aimons à le faire savoir. Mes entrées ne sont pas aussi loufoques que d’autres, mais j’ai récemment été googlisée par « bachotage » (c’est de saison, mais non pratiqué par ma pomme) et « porte jartelle » (je décline toute responsabilité en cas de déception).  

 
       Enfin le rideau se ferme : l’écran d’ordinateur fait mal aux yeux. Surtout les monologues not to be de ce type, en police 4.

07 juin 2007

1/ Films d'action

            Parce que j’adore les incohérences logiques, les répliques qui tuent et la gueule d’un Tom Cruise ou d’un Bruce Willis et que je n’ai pas envie de bosser, je regarde facilement les films d’action que nous offre la sublim(inal)e programmation de la petite boîte aliénante. A l’occasion d’Une journée en enfer, de Mission Impossible 3 et d’autres films dont j’ai oubli » le titre, je me suis fait cette réflexion, qu’au fond, il n’y a rien de plus doux qu’un film d’action. Je vous assure.

L’action

      C’est en réalité l’élément le moins déterminant. La technique permet des explosions au sublime dégradé jaune-rouge, des chevauchées délirantes sur les toits new-yorkais, des contre-jours dans la fumée pour renforcer le mystère et la force du héros. L’action n’organise pas le film, elle le remplit. L’écran par les couleurs, le silence par le bruit des coups de feu.

La logique incohérente du film d’action

       … au service du pathos. Le héros a sauté du haut de quarante étages en remarquant négligemment à la réception que ses tendons sont moins souples qu’à ses vingt ans, une balle est fichée dans son biceps gauche, et il se fait tabasser la tête contre un mur depuis un quart d’heure, mais il est toujours frais comme un gardon pour se porter au secours du dernier otage. Il a essuyé une fusillade en serrant les dents et ses petites fesses musclées, tout va toujours pour le mieux. Mais il est besoin d’une petite faiblesse, vous comprenez, même les grands ont leurs faiblesses. Le réalisateur décide alors arbitrairement de placer là une petite touche véridique : après avoir marché pieds nus sur du verre, le héros pisse la sang, il est à l’article de la mort jusqu’à la prochaine explosion.

       … les explosions et les fusillades, parlons-en. Le mec est arrivé dans le centre commercial ou le building en touriste. Et quand la fusillade commence, il sort discrètement un bazooka de sous son polo Lacoste, attention, je voyage toujours léger. Ca tire en tous sens pendant des heures, et pourtant, il n’y a aucun Gavroche pour aller ramasser les balles perdues. On tire de bon cœur, soyons généreux dans le feu de l’action. Quand soudain, soudain, c’est la panique. Bruce Willis n’a plus que deux balles dans son chargeur et trois ennemis à abattre. Le suspens remonte. Mais c’est sans compter sur l’ingéniosité de l’homme : analyse psychologique de l’ennemi pour jouer à l’arroseur arrosé ou quelques zooms bien ciblés pour vous indiquer LA solution : mais si, mais si, il suffit de tirer sur les câbles électriques pour qu’ils se détachent et aillent engoncer les palmes de l’hélico qui fournit ainsi le bouquet final, la superbe gerbe de feu bouillonnant, comme du lait oublié sur le feu.

       J’ai beaucoup aimé aussi dans MI 3 Tom Cruise qui capte au 25ème sous-sol d’un quartier chinois aux maisons en feuilles de papier mais n’a pas de réseau en plein Shanghai.

Lieux, temps

       Le lieu doit être clos, toujours. Attendez, ils sont cultivés les scénaristes, ils ont lu les Dix petits nègres d’Agatha Christie, on ne change pas une formule qui gagne. Le lieu doit être abondamment pourvu de conduits glauques, de recoins inattendus, de passages secrets et de coffres forts –la motivation du méchant, qui est forcément un être vénal. La présence de verre n’est pas à négliger, elle offre une possibilité de subtils jeux de reflets (pour localiser son agresseur quand  il ne reste qu’une balle dans le chargeur, c’est crucial) et surtout, ce matériau produit un bruit incomparable à l’explosion.
        La période. Noël de préférence. Pour le contraste, bien évidemment, de l’œcuménisme ambiant avec les déchaînements de haine, pour la déco, et pour marquer le triomphe des valeurs d’une fête familiale. Après avoir fait joujou avec son flingue, quoi de plus reposant en effet que de saisir une arme blanche pour découper la dinde traditionnelle ?