04 septembre 2008
Wanted
Quelle étrange épidémie s'est donc abattue sur la blogosphère ? Quelqu'un (voire les principales interessées, soyons fous) saurait-il où sont passées Irrlichter et Aleks - sans parler de Miss me qui a disparu avant les concours et n'est pas réapparue depuis... ? et accessoirement, pourquoi elles se sont fait la malle ? et si Bulle est toujours en vie ?
19:50 Publié dans D'autres chats à fouetter | Lien permanent | Commentaires (3)
15 juin 2008
Les gâteaux s'envolent, les écrits restent.
Ces indications qui ne servent à rien :
- A même la bouteille : L'abus d'alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération.
- Sur le côté des paquets de céréales : le mode d'emploi, où l'on apprend qu'il faut mettre les céréales dans un bol et les arroser de lait chaud ou froid selon notre préférence, mais qu'on peut aussi les déguster (règle d'or : on ne mange jamais, on déguste) avec du yaourt, du fromage blanc etc.
- En bas des publicités de délicieuses cochonneries industrielles (dixit mon grand-père) : Pour votre santé, évitez de manger trop gras, trop sucré, trop salé. Mais achetez quand même nos produits. Des aristotéliciens dans l'âme.
- Sur les paquets de Granola : A consommer rapidement après ouverture.
17:45 Publié dans D'autres chats à fouetter | Lien permanent | Commentaires (3)
25 février 2008
6 trucs très 9
Playlist … fixent pout l’éternité ta sen-su-a-li-té me trotte dans la tête. Je ne sais pas par quels détours cette chanson a fait pop goes my heart dans ma tête, mais elle y a pris ses quartiers. On attend l’expulsion avec impatience. Sangsue alitée.
Mood. Plein d’idées d’article, mais une volonté qui laisse à désirer. L’ordinateur qui soupire comme un bœuf ne m’en insuffle pas plus.
Statistiques. Depuis le dernier concours blanc (inclus), 500 copies doubles ont été enterrées sous des caillots d’encre. Paix à leur âme. Mais pas à la mienne, visiblement, vu que je suis censée les avoir toutes dans le crâne.
A propos. Jamais trois sans quatre. Réadaptation du proverbe dans le cadre d’une dégustation de gâteaux hybrides macaron-cookies.
Remplissage. Voilà.
Not to be missed. Prochain spectacle d’Eleganza à Saint-Tropez jeudi prochain ! La dernière répétition a eu lieu hier. 5 heures pour s’achever les mises au point. Knock on wood.
On râle toujours pour la forme, mais être tagué est toujours plaisant, cela montre qu’on a pensé à vous. Qu’on essaye de vous tirer le vers du nez et un post de plus. Alors rajoutons quelques maillons à la chaîne :
>> Bulle, 6 danseuses à la place de qui tu rêverais de te réincarner, ou 6 extraits de ballets que tu rêves d’interpréter. Si, si, c’est possible, t’es taguée depuis le tag que j’ai reçu d’Inci. ^^
>> Melendili, 6 questions existentielles du moment (c’est-à-dire de toujours), ou 6 concepts perso à développer (avec copyright gratuit pour ma pomme)
>> zED, 6 photos khâgneusement vacancières, ou 6 métaphores filées enfilées.
>> Miss Me, 6 articles avant les prochaines vacances. Non, mais, c’est quoi ce travail ?
>> Dre, 6 écrits pasteurisés à la mode sauce australienne allégée. Le régime étant tout officiel, tu as le droit de relever de métaphores, ce sera plus goûtu.
>> Au glougloutant flan bavarois, 6 bonnes raisons de s’être fait la malle sans laisser de lien.
09:21 Publié dans D'autres chats à fouetter | Lien permanent | Commentaires (3)
31 décembre 2007
Le poids du luxe
Etre classe… pour les marques de luxe, il semblerait qu’il s’agit de ne pas l’avoir, mais d’avoir leurs produits à eux. Vous n’êtes plus classe grâce à ce tailleur Chanel que vous portiez divinement, mais grâce à ce sac Dior où les CDs sont plus nombreux que les disques sur les étagères d’un mélomane. D’une marque qui était un certain repère, on a fait un poinçon qui estampille une classe… sociale, bien plus que le charme de l’élégance. Du coup les marques s’affichent par leur sigle plus que par la coupe ou le dessin, et leurs clientes prennent des poses sans avoir l’attitude requise. Sentiment d’imposture ? Les dos s’arrondissent. Les épaules se voûtent. La clef de l’énigme ? Peut-être se trouve-t-elle dans la publicité desdites marques. Puisque le style ne se vend pas avec la marque et que cette dernière signale à des effluves à la ronde que cela pue le nouveau riche, la nouvelle tendance semble être de minorer ce luxe. Au lieu d’être en osmose avec les richesses et d’y trouver un écrin, on est bien décidé à montrer du dédain pour cette richesse qu’on a tant convoitée.
Coco mademoiselle la joue mutine pudique. La classe du chapeau melon sans la vulgarité des bottes de cuir. Coquine sans être aguicheuse. Savant mélange, mais pas si bien assumé –ou trop joué. Et que je t'arrondis les épaules.
Lorsque le pathético-lyrique prend le devant de la scène au théâtre, c’est encore pire. Elle a beau décrocher une étoile, la Juliette de Guerlain languit à la façon d’une jeune fille pulmonaire. Le romantisme éthéré se veut langoureux, il est surtout avachi, et la traîne n’a jamais aussi bien porté son nom. Juché sur son escalier de secours Art nouveau, l’oiseau de la nuit traduit par la courbe de son dos le point de votre interrogation. Où est passé le port de reine ? Les courbes sont belles lorsqu’elles sont naturelles, pas négligées. Un dos voûté ne remplacera jamais une belle chute de reins.
Quant à Miss Dior (décidemment, si la jeunesse coûte cher, elle ne vaut rien), on est au ras des pâquerettes –rendues invisibles par un gazon tondu si ras qu’on pourrait jouer au golf dessus. Miss Dior vit dans une maison blanche en miniature, un jardin taillé au cordeau, elle est belle, a une robe ravissante, un coup de pied de malade, a ôté ses chaussures comme pour gambader follement sur la pelouse (certainement pour fêter les découvertes de sa virée shopping – ce qui expliquerait aussi le mal aux pieds), et non – elle est tassée comme la petite vieille qu’elle deviendra et arbore déjà une gueule d’enterrement. Toute la misère du monde pèse sur ses épaules. Pas facile d’être riche – ni de porter une robe vaporeuse sans avoir l’air habillée d’un rideau (seule un mannequin de Givenchy peut alors être hot couture). Soit chérie et tais-toi redresse-toi.
01:05 Publié dans D'autres chats à fouetter | Lien permanent | Commentaires (2)