25 juin 2005
Les poupées russes
Trois poupées, s'il-vous-plaît ! D'entrée de jeu, je souris (sans jeu de mot pourri sur mon pseudo).
Franchement j’ai adoré le film. Je trouve qu'il vaut le précédent, ce qui est bien rare dans les suites ! J’étais morte de rire, surtout pour le coup du pipeau. Le son était tel qu’on croyait qu’il venait d’un portable et là, on voit Xavier apparaître avec son instrument. Excellent. Et monsieur tout le monde… Et les scènes de danse ! Je serais curieuse de savoir s’il s’agissait réellement du Marinski, parce que j’avais lu dans un de mes canards de danse que les filles ne portaient pas de collants sur scène. (et ça m’avait l’air vrai, car quand j’ai acheté des pointes en Russie, les vendeuses me regardaient bizarrement alors que j’enfilais des chaussettes fines).
15:00 Publié dans Souris de médiathèque | Lien permanent | Commentaires (3)
Journée d a/e nse
Quelle journée qu’hier ! ! Tout a débuté avec l’idée d’aller prendre un cours de danse à Paris. Mais l’oubli d’un élément majeur –le début des soldes- a constitué un contre-temps qui s’est mué en obstacle. Pour nous dédommager de notre peine – soleil + voiture + embouteillages + collant pour être plus rapidement prête pour le cours = je vous laisse imaginer les dégâts – nous sommes allées faire des courses.
Première étape, Stanlowa. Rien, puisque j’ai la mauvaise idée de chausser du 41.
Deuxième étape, la rencontre avec un fabriquant de pointes sur mesure. Un homme étonnant possédant une analyse très poussée de son monde. Et de celui de la danse par la même occasion. Le paragraphe qui suit n'intéressera que les danseuses, j'autorise par conséquent les autres à le sauter. ;-) Il n’est pas normal d’avoir mal dans des pointes -> elles ne sont donc pas adaptées au pied. On s’est mis dans la tête que, pour danser, il fallait souffrir et forcer. On pense que les semelles dures font plus travailler le pied. Faux, elles l’abiment. Le problème majeur réside dans l’espace qu’occupe le pied. Trop grand, le pied frotte en permanence contre les parois du chausson –bonjour les ampoules. Pour se tenir en équilibre, la danseuse crispe instinctivement les orteils. Lorqu’elle les détend, elle est deséquilibrée en arrière et n’est donc plus sur son plateau. (je vous assure, faîtes le test, moi-même j’étais sceptique). La solution serait donc un chausson totalement ajusté au pied, ce que ne permet pas le prêt-à-porter des grandes marques. Avec une telle pointe, plus besoin de semelle de fer. Le hic, c’est que l’on est programmé ainsi dès que l’on a travaillé sur pointe… et qu’il va donc me falloir un certain temps d’acclimation. Ce que l’artisan (ou physicien avec sa blouse blanche) me propose de faire en douceur en « bricolant » d’anciennes paires de pointe… Formidable ! Nous sommes restés un assez long moment à discuter dans son « humble échoppe », notre artisan étant aussi chaleureux qu’intelligent. Je suis ressortie de là de bonne humeur, ravie que quelqu’un se soit penché si sérieusement sur un problème que beaucoup considerent comme inexistant.
Troisième étape. Il me faut quand même des pointes pour le concours… Direction Sansha… Et là, de vraies soldes –c’est féminin ou masculin ce mot ?. Des justaucorps à 3 euros ( de 22 à 40 euros neufs pour vous donner une idée). J’en ai pris cinq, tous géniaux. Voilà queqlques changes pour mon stage de danse aux US !
Quatrième étpae : Adage au Vésinet. C’est là que je trouve mes demi-pointes préférées, légères et résistantes (elles ont tenu l’année !) . Par la même occasion deux petits hauts très sympas. Et des rejouissances en perspective avec l’arrivée prochaine de la nouvelle collection Dimensione Danza !
Puis passage à Monoprix pour acheter une bouteille d’eau et des fruits. Dîner rapidoss à Parly 2, où je croise une copine de danse puis cinéma.
14:55 Publié dans Souris d'Opéra | Lien permanent | Commentaires (3)
23 juin 2005
JJ
JJ comme Jour J mais aussi comme Jean-Jacques Rousseau. Je suis tombée sur le "vol des pommes " des Confessions. A priori pas trop trop dur. Mais l'examinatrice était assez déstabilisante, sans arrêt à me couper la parole (ça ne l'intéresse pas ce que je lui raconte?). Figure mi-sympathique mi-démon-sur-les-bords... Ahhhgggrr !!j'ai mis des points de suspension ! Quelle horreur ! Je vais être traumatisée sur mon signe de ponctuation préféré : elle a passé au moins trois minutes sur des points de supsension pour me faire dire une remarque que j'avais déjà formulée autrement auparavant. C'est long trois minutes quand vous baratinez pour combler le silence. Petite sensation d'enlisement.
Toujours des questions, encore des questions (ma parole, c'est du harcelement) pour me faire cracher ce que je viens de dire... ex : Dans quel but Rousseau écrit-il ses Confessions ? - Pour s'autojustifier. -Pas vraiment, c'est pour se ... se... (elle veut me faire avouer)... se réhabiliter.
Peut-on m'expliquer la différence profonde entre ces deux termes ?
Puis des erreurs : non, non Rousseau ne s'est pas arrêté à 9 volumes, il a pensé qu'il valait mieux qu'il y ait 3 chance supplémentaires de pourrir la vie aux générations futures ! + oubli total de mentioner la connotation biblique des pommes (honte sur moi ). Les particularités de l'autobiographie ? Le narrateur = auteur = écrivain... oups petit pléonasme. La réponse était la suivante : auteur = narrateur = héros, sujet principal.
Ensuite elle m'a soutenu que le "tu" de Lambeaux ne s'adressait pas du tout au lecteur (même pas un tout petit peu?) et que dans la partie autobiographique, le pronom renvoyait à lui-même (ce qui differe énormement, vous en conviendrez, de ma réponse : il renvoie à "un autre lui-même, il y a un dédoublement").
Bref, je vais arrêter là les lamentations... La dernière fois, au bac blanc, je ne trouvais pas ça génial et j'ai quand même eu 17. De plus, les questions sont à double tranchant : soit elles aident à « réamorcer la pompe », à aider le pauvre élève en difficulté, soit elles ont pour but de pousser l’élève (brillant) à son maximum pour voir jusqu’où il peut aller (n’importe où, mais très loin de la salle d’examen ! !) … non ?
A la fin, elle m’a demandé ce que j’avais aimé cette année (Les liaisons dangereuses, quelle question !) et quel sujet j’avais choisi à l’écrit : la dissert… euh, la dissertation – C’était un bon choix ! (Sous-entendu 1 : vous avez de quoi argumenter. Sous-entendu 2 : vaut mieux, vu que vous n’arrivez pas à commenter un texte !).
Teckel, belette et panthère, il va falloir me dire sur quoi vous êtes tombées… Je suis désolée de n’avoir pas réussi à arrêter le robinet des pleurnicheries- ça doit être un mimétisme avec le temps. Et merci à ceux qui m’avaient souhaité bonne chance ( je peux enfin répondre, ça ne peut plus me porter la poisse). Rendez-vous le 7 juillet pour le verdict.
PS : désolée pour les éventuelles fautes de frappe ou coquilles, mais le texte est trop long pour que je le relise)
19:30 Publié dans La souris-verte orange | Lien permanent | Commentaires (3)
22 juin 2005
J-1
C'est demain l'oral de français... Ils m'envoient à petaouchnok alors qu'une de mes copines le passe dans un bled à côté de chez moi et qui, pour elle est assez loin. C'est la loi de l'emmerdement maximum. Elle marche pour tout, surtout les tartines : elles tombent toujours du côté du beurre (ou du Nutella, c'est encore mieux- à la fois pour le goût et pour la tache). Pour en revenir au bac... Il va falloir connecter ses neurones (la prof d'histoire dirait que c'est bien, ça prouve qu'on en a plusieurs) pour éblouir le gentil examinateur. Le problème, c'est qu'avec la chaleur les neurones ont tendance à griller...
23:17 Publié dans La souris-verte orange | Lien permanent | Commentaires (5)