21 juin 2005
Ré-visions de cauchemard
Plus que trois textes à réviser. Ca sonne comme un cri de libération. Dans deux jours à 17h environ, j'aurais passé mon oral et je serai en vacances !! Et je me demanderai pourquoi j'ai passé tant de temps le classeur de français sur les genoux pour finalement
1° tomber sur un texte si facile que j'aurais pu me dispenser de le revoir ou
2° me retrouver avec le texte que je déteste le plus (sur 40, ce serait vraiment de la malchance) et que les révisions n'ont pas rendu plus clair. Bref, réviser est un besoin purement psychologique pour se calmer les nerfs et se dire en cas d'échec :
"Ce n'est pas ma faute" .
C'est celle de (cochez la mention correspondante) :
o Voltaire (c'est vrai, que peut-on répondre à "Candide est-il un homme de devoir?" à part quand on assure comme la belette?)
o Valmont (mais peut-on lui résister? tekkel? belette? Marie, surtout qui a mis une option sur lui. Votre avis.. hum?)
o V V L ou un homologue (pour les 2 ou 3 surfeurs échoués sur ma lagune, veuillez me pardonner cette "private joke")
o Voilà, la fatalité ( Oreste est-il ou non libre de ses choix chez Eschyle, Sophocle, Giraudoux et Sartre? Argumentez [sinon ce n'est pas drôle])
o voyez-vous autre chose?
17:29 Publié dans La souris-verte orange | Lien permanent | Commentaires (1)
18 juin 2005
Mon poème préféré, je crois
THE ETERNAL SHE
I gave
a girl my soul.
She looked at it.
Smiled faintly.
And dropped
it into the gutter.
Casually.
God! She had class.
Richard Brautigan
Pour les non anglophones, voici la traduction... Cela perd de son charme.
L'ETERNEL FEMININ
J'ai donné
à une fille mon âme.
Elle l'a regardée.
A souri jaune.
Et l'a jetée
dans le caniveau.
Négligemment.
Elle avait une sacrée classe.
J'ai découvert ce poète-romancier-novelliste américain dans Muze. Il est quasi introuvable dans les librairies françaises... Mais grâce à la belette, vous pouvez cliquer ici pour découvrir d'autres poèmes au goût acidulé.
14:25 Publié dans Of mice and writing | Lien permanent | Commentaires (3)
Un petit poème de Jean Tardieu...
Cet individu était seul.
Il marchait comme un fou
Il parlait aux pavés
Souriait aux fenêtres
Pleurait en dedans de lui-même
Et sans répondre aux questions
Il se heurtait aux gens, semblait ne pas les voir.
Nous l'avons arrêté.
14:15 Publié dans Of mice and writing | Lien permanent | Commentaires (0)
17 juin 2005
Dans les coulisses
12:10 Publié dans Cheese ! *flash* | Lien permanent | Commentaires (5)