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17 mars 2006

Les planches (Ourb€$

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[ Poésie de l'image ]

[ et de la société de consommation. ]

[ Si on n'a même plus le droit de rigoler... ]

12 mars 2006

Circulez, il n'y a rien à voir

Introduction
Voilà, je suis seule à la maison et j’en ai assez de déprimer sur le énième relecture de Kafka, alors je vais vous dire pourquoi je hais tant le code. Au début, avant d’être plus ou moins contrainte de m’y intéresser, je pensais naïvement, que cela consistait tout bêtement à associer une signification à chaque panneau. Un peu comme les codes qui mettent en retard sur les paquets de céréales : le triangle jaune, c’est A, le losange violet le E, le carré vert le I, le ziguigui 1, totalement indifférenciable du zuguigui 2 vaut un N etc. pour reconstituer ce que dit Mickey dans la bulle. Malheureusement non. 
 
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Le code, qu’est-ce que c’est ? -question idiote
Le code est censé rassembler l’ensemble des règles de circulation routière. Bon, ça c’est la théorie, parce que je ne vois pas pourquoi la théorie changerait d’un DVD à l’autre. Parce que voilà, aller au code, c’est d’abord se rendre dans une salle exiguë, rester assis sur une chaise métallique pendant une heure en subissant un interrogatoire duquel il ressort que si vous étiez dans la réalité, vous seriez coupable de la moitié des infractions répertoriées. Pendant une heure, vous cochez des petites cases pour répondre à 40 questions.

Problématique
Pourquoi le code, qui en fait n’est autre que la découverte d’un nouveau langage (pas selon le sens philosophique, of course) est-il si emmerdant ? (passez-moi l’expression, mais c’est la plus correcte qui me vienne à l’esprit)

Thèse : le code est casse pied de par sa nature et de par ma nature sous douée.
Arguments : PARCE QUE
- quand j’arrive à l’heure pile, on attend un quart d’heure avant de démarrer, et quand j’arrive à cinq, on en est déjà à a cinquième question.
- Les DVD ne sont pas d’accord les uns avec les autres. Il faut le dire, si on peut se faire chacun sa version. Ai-je réellement besoin de faire des appels lumineux de nuit alors qu’il n’y a personne et que surtout j’ai face à moi un cédez le passage ?
- On pose des questions qui n’ont strictement aucun intérêt : savoir qu’une caravane n’a droit qu’aux deux files de droite sur l’autoroute… mais je ne partirai jamais en caravane. Que l’alcoolémie multiplie par 2, 4 ou 10 000 les risques d’accidents… je ne prends pas le volant si j’ai bu et je ne monte pas si le conducteur est susceptible d’être bourré. Point.
- Les prises de vues sont claires comme de l’eau de source polluée. Je cède le passage à la voiture blanche, réponse A ou je passe, réponse B. Un seul petit problème se pose : où est la voiture blanche ? – si, si au fond de l’image, au même plan que l’énorme panneau publicitaire à dominante blanche ? Passé le deuxième rang, comptez une faute.
- Les formulations sont parfaitement explicites. J’ai devant moi une photo d’autos arrêtées par un bouchon sur l’autoroute. « Sur la voiture, que représente la couleur rouge ? » Il ne s’agissait pas de répondre seulement les feux stop mais de comprendre la question comme portant sur la voiture entière d’une façon générale : donc aussi feux de détresse et voyant pour l’essence, la température etc.
- Les explications durent trois jours. Particulièrement les plus évidentes.
- On vous parle comme à un débile mental et c’est d’autant plus irritant quand on se plante.
- La voix off de mourant agonisant est le summum de l’exaspérant. Ce n’est rien de dire qu’elle est énervante. Elle joue avec mes nerfs, les étire, les titille, les tend comme une corde d’arc, les mets en boule, les friponne, les maltraite, les bidouille, les lache d’un coup. Les petits commentaire du genre : « je ne me gare pas sur cet emplacement où le stationnement est interdit même si c’est pour aller à la boulangerie. De plus, il se pourrait qu’il y ait la queue et que la gêne qu’occasionne mon stationnement se prolonge ». Et puis quoi encore ? J’ai une plus grosse amande si je prends un pain au chocolat qu’une baguette, hein ?
- Je n’arrive jamais à épuiser les cas particuliers. Toujours un petit quelque chose qui n’était pas dans le bouquin et sur lequel je ne m’étais pas fait interroger ( j’en suis à plus de trente heures, je précise. Non,non, trois fois rien)
- C’est endormant.
- Même après avoir fait seulement 4 fautes pendant un moment –genre, youpi, je vais pouvoir m’inscrire, le passer, et ne plus en reparler de ma vie- je suis retombée, enfin plutôt remontée à 9 – 11 fautes. Danse des nerfs.
- Je n’arrive pas à savoir si je dois toujours chercher la petite bête et être ultra prudente ou avoir l’esprit fonctionnaire : à telle chose correspond telle autre.
- Je ne comprends pas comment j’ai pu réussir à avoir un 20 en philo et toujours pas le code. Il y a quelque chose qui me dépasse. Mais quoi ? (le premier qui me répond une voiture, je lui roule sur le corps).

Discussion
A quoi sert alors une telle torture ? A engraisser une machine à fric. A perdre quelques heures qui pourraient être consacrées à de saines activités – à bloguer faire de la philo => acounamatata. Mais je vais vous confier un secret : le code sert aussi à conduire. Si ! Le code est à la limite de vous faire acheter une carte orange intégrale (qui n’est pas orange mais verte d’ailleurs). Mais il faut avoir quelques tendances suicidaire pour se confronter à d’autres genres d’ennuis. Vous en trouverez les symptômes en fouillant dans les archives de mon ami Eph-K qui a une dent –d’accord, la mâchoire entière- contre nos amis de la Ratp et de la Sncf. Le train à destination de Paris sur la voie C comme Gérard est annulé. Merci de votre compréhension.

Conclusion : maman, tu m’emmènes à la danse ? dis…

11 mars 2006

My eyelids fall like the curtain at the end of a play

Petit poème de ma pomme (pfff et dire que je suis une orange sanguine-private joke, sorry) en anglais - ça laisse des traces le concours général.

My eyelids fall like the curtain at the end of a play
But to-morrow the stage will display
Another act or another day.
The role I used to know I want
But it washes past and I have to improvise
A witty word to fill in the blanks
World is too vast for words but words too heavy but for the paradize.
Words are missing, words are overwehlming.
My eyelids fall like the curtain at the end of a play
As performances go by, ends the season
Another play will be performed
To be word perfect you need to forget, what you have learnt,
What you have dreamt. No dress rehearsal, not a few.
Live and speak and wright
Till you can. For it words fail you
Understudy is ready, he is right
In the salls. The first row
Is just waiting for your final bow.
My eyelids fall like the curtain at the end of a play
I need to scrimp and save a glim of spotlight
For my time is nearly lapsed. The stage director ‘ll slay.
My mind tries to resist to the night
To no avail find a few more to ad : no point. The script is over.
So is the illusion. A few lines and comes the dead line.
My eyelids fall like a curtain at the end of the play.
It won’t open on a new day
In the world of dream I gonna stay,
Upon that little tent of gold
Which poets may name the realm of God.

 

09 mars 2006

Words of mouth

Je prends le relai d'Eph-K. Il s'agit de montrer une page d'écriture. Alors je joue à la flemmarde et je vous mets une page d'histoire que j'ai scanné il y a peu. Ce n'est peut-être pas le meilleur exemple, vu la rapidité des cours, mais je suis sûre que vous allez être littéralement et littoralement pas-si-o-né par la façade atlantique des Etats-Unis. Well, you should.
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Je passe le relais à Dre, wonderful Alice in wonderland, Olymbia, Chtoune, Poulet fou, chocolâ, belette, Melimelo, doll, Laure Z, boulettebulette et l'enfant fou, il est temps que je commence à vous embêter un peu.