11 mars 2006
My eyelids fall like the curtain at the end of a play
Petit poème de ma pomme (pfff et dire que je suis une orange sanguine-private joke, sorry) en anglais - ça laisse des traces le concours général.
My eyelids fall like the curtain at the end of a playBut to-morrow the stage will display
Another act or another day.
The role I used to know I want
But it washes past and I have to improvise
A witty word to fill in the blanks
World is too vast for words but words too heavy but for the paradize.
Words are missing, words are overwehlming.
My eyelids fall like the curtain at the end of a play
As performances go by, ends the season
Another play will be performed
To be word perfect you need to forget, what you have learnt,
What you have dreamt. No dress rehearsal, not a few.
Live and speak and wright
Till you can. For it words fail you
Understudy is ready, he is right
In the salls. The first row
Is just waiting for your final bow.
My eyelids fall like the curtain at the end of a play
I need to scrimp and save a glim of spotlight
For my time is nearly lapsed. The stage director ‘ll slay.
My mind tries to resist to the night
To no avail find a few more to ad : no point. The script is over.
So is the illusion. A few lines and comes the dead line.
My eyelids fall like a curtain at the end of the play.
It won’t open on a new day
In the world of dream I gonna stay,
Upon that little tent of gold
Which poets may name the realm of God.
11:05 Publié dans Of mice and writing | Lien permanent | Commentaires (10)
Commentaires
wat ar yoo takingue aboot ?
On dirait William Blake, mais dans la version bilingue de chez Aubier... Vous venez d'ailleurs ma parole...
J'ai compris poet et god...
Écrit par : koan | 11 mars 2006
Je ne connais pas les poèmes William Blake -shame on me. Ni l'édition Aubier d'ailleurs. Je suis très Gallimard pour les recueils de poésie.
Un jour peut-être je ferai une traduction... quand je serai inspirée. Apparemment il va falloir attendre le soir, j'ai eu l'idée à minuit passé.
Et je ne crois pas venir d'ailleurs. A moins que vous consideriez ma chambre comme ailleurs.
Écrit par : mimylasouris | 11 mars 2006
As I've already told you, i think it's brilliant and very well-written. And good on ya for the reference to my favourite poem by Oscar Wilde! (désolé pour ceux qui ne comprennent pas l'anglais, mais un joli poème en anglais mérite un commentaire en anglais)
Écrit par : Dre | 11 mars 2006
Piping down the valleys wild,
piping songs of pleasant glee,
on a cloud I saw a child,
and he laughing said to me:
"Pipe a song about a lamb !"
So I piped with cherry chear.
"Piper, pipe that song again";
So I piped : he wept to hear.
"Drop that pipe, thy happy pipe,
sing thy song of happy chear."
So I sung the same again
While he wept with joy to hear.
"Piper, sit thee down and write
In a book that all may read."
So he vanishe'd from my sight,
And I pluck'd a hollow reed,
And I made a rural pen,
And I stain'd the water clear,
And I wrote my happy songs
every child may joy to hear.
Si vous ne pensez pas que je vous fais parvenir ce texte de mémoire, vous avez parfaitement raison...
Ce petit poème est simple, mais l'ami Blake s'est parfois lancé dans des oeuvres grandioses, telles que
" le livre d'Urizen"...
Aubier distribue souvent des choses excellentes.
On est mûrs pour les blogs bilingues, ou bien ? ...
Je me demande si St Exupéry n'aurais pas pompé l'idée dans ce texte pour son petit prince...
Écrit par : koan | 11 mars 2006
Je suis épaté par tant de culture, vous m'impressionné tous !
Après traduction (je me suis fait aider par google translate : plugin indispensable à Firefox, fin de la parenthèse !), il est vrai que le poème de Blake fait penser à l'univers du P'tit Prince. De toute manière la culture çà se transmet et çà se partage...
Écrit par : MrBlue | 11 mars 2006
Mr käie äiser Some in's Fall;
Aber ass er wachst,
Das steht iber äiserer Chraft.
Das isch's, wu so unbegrflig isch fir eim :
Das gross Labe (accent grave sur le a),
Wu alles wird drin ?
Wu alles dri ine stirbt,
Wu mr emol ganz drin üfgange sin
Wenn iber äiser Grab dr Luft geht,
Dur d'Iebandigi (accent grave sur le a)grieni Häg dure.-
Un doch : mankmol isch's mr chânnt d'Ewigkeit verstehh,
Mit em Harz (accent grace sur le a) begriffe:
Wenn me das heimlige Rüsche n als heert
in de Garte duss !
(Accent grave sur le a de Garte)
C'est une traduction de Nathan Katz par Guillevic.
Il ne vous reste plus qu'à traduire pour les blog- surfers curieux !
Allez, réponse sur mon blog, mais c'est bien parce que c'est vous...
Écrit par : koan | 11 mars 2006
Ah la nature ! C'est beau l'état végétatif qui ne se soucis pas de ce que l'Humanité fait, elle vie. La puissance vient d'en haut. Imitons-la ! Laissons nous guider.
Écrit par : MrBlue | 11 mars 2006
bon je l'avais déjà lu, mais je laisse un commentaire cette fois-ci..
je t'avouerais que la poésie ne me touche pas des masses, mais j'aime le fait que tu aies utilisé beaucoup de "très bon vocabulaire" (le statement n'est pas de Moi mais de G.....) et que l'inspiration te soit venue du Concours G est quelque chose de formidable (je crois d'ailleurs reconnaître quelques mots de notre brillant sujet) !
bref encore une corde à ton arc
Écrit par : Cadbury | 14 mars 2006
Tu es sûre qu'on a eu le même sujet ?
Écrit par : mimylasouris | 15 mars 2006
Hehe, unearthing some of the gems that I've found on your blog... and this is definitely one of them... I loved the imagery here, you beautifully renewed the metaphor of the play and life. The rythm is excellent, the poem flows so well. You really should write more in english - and this piece is awesome!
Écrit par : Bamboo | 17 juin 2008
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