18 juin 2005
Mon poème préféré, je crois
THE ETERNAL SHE
I gave
a girl my soul.
She looked at it.
Smiled faintly.
And dropped
it into the gutter.
Casually.
God! She had class.
Richard Brautigan
Pour les non anglophones, voici la traduction... Cela perd de son charme.
L'ETERNEL FEMININ
J'ai donné
à une fille mon âme.
Elle l'a regardée.
A souri jaune.
Et l'a jetée
dans le caniveau.
Négligemment.
Elle avait une sacrée classe.
J'ai découvert ce poète-romancier-novelliste américain dans Muze. Il est quasi introuvable dans les librairies françaises... Mais grâce à la belette, vous pouvez cliquer ici pour découvrir d'autres poèmes au goût acidulé.
14:25 Publié dans Of mice and writing | Lien permanent | Commentaires (3)
Un petit poème de Jean Tardieu...
Cet individu était seul.
Il marchait comme un fou
Il parlait aux pavés
Souriait aux fenêtres
Pleurait en dedans de lui-même
Et sans répondre aux questions
Il se heurtait aux gens, semblait ne pas les voir.
Nous l'avons arrêté.
14:15 Publié dans Of mice and writing | Lien permanent | Commentaires (0)
17 juin 2005
Dans les coulisses
12:10 Publié dans Cheese ! *flash* | Lien permanent | Commentaires (5)
Entraînement à l'argumentation (objet d'étude n°2)
Tout d'abord la thèse: lorsque l'on fait du sport, le plus grand effort à fournir n'est pas d'y être mais d'y aller.
Argument n°1: il faut un certain courage moral pour se lever de son fauteuil où l'on était juste en train de lire un bouquin génial tout en sirotant un Coca.
Argument n°2 : si, si ! y aller ( ou en revenir ) demande aussi un effort physique.
- ex 1 : on est pressé de revenir au lycée pour avoir le temps d'avaler les ersatzs auxquels on donne le nom de nourriture. Le tout, bien entendu avant que le lycée entier arrive et vous piétine dans la cohue générale. 9 fois sur 10 on arrive alors que tout le monde est déjà là, mais on continuer à courrir sur le trajet gymnase-lycée pour les 1/10èmes de fois. Cet exemple ne marche que pour certains emplois du temps (dont le mien l'année dernière)
-ex 2 : on est tranquillement en train de raconter sa vie sur son blog tout beau tout neuf quand on jette un coup d'oeil rapide vers l'heure, en bas à droite de l'écran, en tout petit. Et là, enfer et damnation, le retard est certain. C'est comme ça qu'avant-hier je me suis retrouvée à courir comme une dératée pour attraper le bus qui devait m'emmener à la danse. Avec évidemment le sac en bandoulière qui fait tanguer sur le côté, les cheveux pas attachés faute de temps... Résultats des courses ( c'est le cas de le dire) : 12 minutes pour la distance que l'on parcourt d'habitude en une demie-heure ou trois quarts d'heure + 3 minutes à attendre le bus.
11:55 Publié dans La souris-verte orange | Lien permanent | Commentaires (0)