06 juillet 2005
Soirée Roland Petit - L'Arlésienne
Une soirée au palais Garnier est toujours un véritable enchantement. Après un rapide dîner à la Brioche Dorée la plus proche (ils devraient faire des formules spectacle-dîner), nous entrons dans le temple de la danse et prenons place à bord des baignoires. Décollage imminent au pays des étoiles. J'ai quand même le temps de feuilleter le programme que j'achète à chaque fois, c'est un véritable livre. Hum... déjà l'eau à la bouche.
Le rideau se lève sur l'Arlésienne. Selon l'argument donné dans le livret, un homme aime une paysanne et souhaite l'épouser mais il apprend par son fiancé qu'elle est déjà engagée et finit par se suicider (bond magistral d'Alessio Carbone, fou de douleur). Les sentiments sont "lisibles" dans la danse mais il manque à mes yeux un élément majeur : à aucun moment le spectateur ne peut supposer l'annonce de l'impossible mariage. Ma petite maman qui m'accompagnait et qui n'a pas eu accès au programme (nous n'étions pas à côté) a interprété l'ensemble comme la traduction de la folie de Van Gogh, aidée en cela par un de ses tableaux en décor. La paysanne serait alors la folie à laquelle le peintre tente de résister. J'aime assez cette idée. Le ballet, relativement court (trente-huit minutes) est simple comme ses protagonistes. Le corps de ballet s'illustre dans de beaux tableaux, rapprochant et éloignant tout à tour l'homme et la paysanne. Les jeux sur les pointes flex, quelques rondes et surtout les danses en une ligne impeccable ne sont pas sans évoquer certaines danses traditionnelles.
Entracte de vingt-cinq minute, juste assez pour échanger ses impressions.
12:33 Publié dans Souris d'Opéra | Lien permanent | Commentaires (0)
03 juillet 2005
Daniel Pennac
Lu Aux fruits de la passion dans le train -STOP- Du retenir d'exploser de rire pour ne pas déranger les voyageurs -STOP- Auteur préféré -STOP- Ai commencé La petite marchande de prose -STOP- Dédicacé au salon du livre -STOP- Auteur aux yeux malicieux -STOP- Vive la tribu Malaussène ! -STOP- Qu'est-ce que vous fichez là à lire ce télégramme quand vous avez une saga-montagne de plaisir en perspective ?
10:55 Publié dans Souris de médiathèque | Lien permanent | Commentaires (4)
Oups
Raté. Encore raté. Cela commence à devenir une habitude. Je me fait refouler à chaque audition de danse. Là, c'était le CNSM de Lyon. Je devrais mettre le texto "Raté. Pff... Auriane" en modèle. Heureusement que j'ai une super copine qui m'a remonté le moral... Résultat des courses : grosses dépenses consolatrices c-a-d un jupon orange, des espadrilles oranges, un T-shirt orange et un pantalon beige, oui, mais Dimensione Danza (on en revient toujours là)!!
10:50 Publié dans La souris-verte orange | Lien permanent | Commentaires (0)
25 juin 2005
Les poupées russes
Trois poupées, s'il-vous-plaît ! D'entrée de jeu, je souris (sans jeu de mot pourri sur mon pseudo).
Franchement j’ai adoré le film. Je trouve qu'il vaut le précédent, ce qui est bien rare dans les suites ! J’étais morte de rire, surtout pour le coup du pipeau. Le son était tel qu’on croyait qu’il venait d’un portable et là, on voit Xavier apparaître avec son instrument. Excellent. Et monsieur tout le monde… Et les scènes de danse ! Je serais curieuse de savoir s’il s’agissait réellement du Marinski, parce que j’avais lu dans un de mes canards de danse que les filles ne portaient pas de collants sur scène. (et ça m’avait l’air vrai, car quand j’ai acheté des pointes en Russie, les vendeuses me regardaient bizarrement alors que j’enfilais des chaussettes fines).
15:00 Publié dans Souris de médiathèque | Lien permanent | Commentaires (3)