06 octobre 2005
Perles - à ce rythme, le collier est proche !
Non, ce n'est pas "vu à la télé" mais bien entendu en cours, donc pas d'effets spéciaux...
- A une élève qui n'a pas encore sorti ses affaires alors que l'on a déjà plongé en pleine guerre froide : "Mais faut boire café sur café le matin! Ou du thé. Faut se shooter ! "
- Une chanson de J. Halliday en cours de philospophie pour illustrer la leçon sur le désir... "l'envie d'avoir envie". Vous m'en direz tant...
- Pour calmer une classe en cours de philosophie, deux possibilités : si on étudie une notion compliquée, paradoxale, écrire au tableau "cercle carré" ou si on serpente dans les zones obscures de l'inconscient : "Vous savez que tout défoulement a une origine sexuelle ? On va finir par croire des choses..." No comment, tout le monde s'est arrêté aussi sec.
Bon, je vous fait grâce du reste, mais c'est uniquement parce que j'ai la mémoire qui flanche... L'enchaînement parfait pour vous présenter ma nouvelle devise : "Je pense beaucoup mais j'oublie vite". Vous en dites quoi ?
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30 septembre 2005
Fait d'hiver
Si les poètes ont déversé sur le printemps des giboulées de petites fleurs et une avalanche d'amour, il est étonnant qu'ils ne nous annoncent pas l'hiver par un brouillard de spleen sur tout le pays... L'humeur s'accorde à la pluie... maussade, pour qui que ce soit, où que ce soit. Dans un film à la télé, autour de soi, sur les blogs... Halte là ! On s'ébroue pour se sécher de l'averse puis on se réchauffe par un petit sourire. Histoire de diffuser un rayon de soleil dans l'atmosphère (parfois les clichés sont encore parlants). Après tout, malgré leur fog quasi perpétuel, les Anglais sont bien connus pour leur humour, non ?
22:30 Publié dans La souris-verte orange | Lien permanent | Commentaires (2)
J. a dit...
Une phrase entendue en cours de philo mais compréhensible par tous (je précise, ça ne va pas toujours de soi) : "Habiller des idées, c'est leur confectionner des mots". Or en ce moment, j'ai l'impression que je suis à court d'étoffes... Soit je n'arrive plus à habiller mes idées et les autres ne peuvent pas les voir, soit je leur fais des coupes de travers et on les juge (mal) sur les apparences ou on ne les reconnaît pas. La preuve par 9 : Qui a vraiment compris ce que je viens décrire ?
21:36 Publié dans La souris-verte orange | Lien permanent | Commentaires (4)
25 septembre 2005
Je danse donc je suis
Vendredi dernier... j'ai participé à un spectacle au profit de la lutte contre le cancer, à Fontenay. Malheureusement, il n'y avait pas foule. C'était quand même une expérience sympa, vu que j'aime toujours autant monter en scène. C'est grisant. Un grand espace vide pour soi. Pour se défouler, s'exprimer... vivre en scène, quoi. Je ne sais pas si j'aime autant ça parce qu'à cette occasion mon âme se concentre en elle-même, elle est libérée du corps parce qu'elle le fait plier sous sa volonté...non, d'accord, j'arrête avec la philosophie. Je vous renvoie tous à vos cours. Il n'empêche que notre professeur a raison quand il dit qu'il s'agit d'un dépassement de soi. Je peux mettre "lu, testé et approuvé" en marge de ma copie... Je rigole, bien entendu. Pour en revenir à nos moutons (ou devrais-je dire à nos rats d'Opéra ?... non c'est trop cliché), la représentation s'est bien déroulée bien que...
- j'avais oublié mon costume et que j'ai du en emprunter à ma professeur de danse. Mais j'ai gagné au change une jupe de mousseline noire que j'ai enfilée par dessus un de mes justaucorps puis une robe dans les tons de roses mais sans miévrerie aucune. De toute façon, ce n'était pas du classique pur et même le rose le plus layette ne rendrait pas si mal sur la musique d'Erikk- Sven Tüur (compositeur estonien).
- mes pointes étaient en fin/faim de course(s) : plus proche des demi-pointes que des pointes, c'est dire.
- nous n'ayions pas fait de filage ce qui m'a conduit à rentrer en scène alors que ce n'était pas mon tour...
Il y a des jours comme ça... Du coup la technique n'était pas au rendez-vous mais je me suis -j'espère- rattrapée sur le côté artistique. Les musiques sur lesquelles je dansais sont vraiment émouvantes, elles prennent à la gorge, ne nous lachent plus. Il est par conséquent plus simple de se laisser envahir par la musique et ainsi de lui donner une autre dimension par les gestes. Je m'aperçois que je dérive. Il faut que j'arrête de me mettre en scène et je que m'éclipse par les coulisses.
Nota Bene (ça fait quand même plus classe qu'un vulgaire Post Scriptum sur un post-it jaune ) : veuillez excuser le style déplorable de cette note. Circonstances atténuantes : je sors de la lecture du Procès de Kafka et la traduction de la langue allemande est rarement très élégante. Il va falloir que je me fasse une petite cure d'Enfance de Nathalie Sarraute pour réinjecter un peu de fuidité dans tout ça.
16:33 Publié dans La souris-verte orange, Souris d'Opéra | Lien permanent | Commentaires (4)