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16 avril 2006

Non cogito ergo bla-blam dico

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             Je me dois de vous raconter l’expérience que j’ai faite des hautes sphères pseudo intellectuelles. Le genre que je me plais à parodier en portant la main au front, en prenant un air las (prononcez laaaaas) et une voix pincée qui débite négligemment une suite de conjonctions qui ne coordonnent que le vide de l’esprit. Je ne citerai aucun nom, car aucun ne le mérite.
La chose informe.
C’est une mascarade de mots.
C’est une performance de danse suivie d’une conférence-débat.
C’est une gesticulation sur bruits dont j’ai été l’interprète avec mes camarades d’infortune de cours, d’après les dires du bruiteur compositeur.
Aucun propos, du mouvement vide de sens, vide de joie, vide de vie, vide de creux. Rien. Ca en résonne. Les coups de gong et autres perce tympans n’en sont que plus vifs. Et ça se veut un hommage à Ravel, une évocation de l’Orient. J’ai cru que j’allais étouffer à force de retenir le rire qui me tenaillait. Danse dehors dans le froid. Certaines ont attrapé la crève. Conférence d’auto-congratulation : « Alors, je voulais juste prendre la parole… Moi aussi j’ai fait (pas grand-chose mais beaucoup de bruit) et j’approuve totalement. Je suis d’accord (Qui le serait, sinon ?). (Bla-bla en longueur blaaaaaaaaaaaaaaaaaaa-blaaaaaaaaa). Mais je ne voudrais pas monopoliser la parole (nooon ; il est juste sur le point d’arracher le micro tellement il le serre ; c’est maladif, comme un besoin de reconnaissance pour ce que, j’espère, il sait au fond de lui être un ratage complet) ».
Et le débat. Masturbation intellectuelle, ainsi que l’a justement formulé ma mère. Et que je te tourne autour du pot, et que je m’élève dans les hautes sphères du n’importe-nawak pour finalement retomber dans ledit pot. Ca pique les épines. C’est le risque lorsqu’on s’envoie des roses. Pas de pot (aux roses).
          Et dire que par un malheureux concours de circonstances, c’est une photo de moi dans une composition à moi (modeste, certes – la composition, pas moi) qui a illustré la chose.

Commentaires

J'ai pas franchement compris la note. Est-elle à propos du machin à l'école d'archi?
Je voulais juste dire hourra! pour le titre en latin, ma petite obsession du moment, pour une fois tout à fait saine *on applaudit tous bien fort*. Et merci pour la traduction ;)
Au passage, dans la rubrique 'on-s'en-fout' je pense que tu devrais donner un petit surnom à ton cerveau. Excuse-moi je suis claquée je vais dormir et me cacher

Écrit par : Dre | 17 avril 2006

Qu'est ce qu'on a raison avec MrBlue d'aimer vos textes et vos humeurs ! Vous êtes vraiment très chouette. Bon, je n'ai pas vu le desastre calamiteux que vous incendiez içi, mais quelle virulence, quelle diatribe...
Un vrai bonheur. Surtout que s'en prendre à Ravel c'est vraiment nul...C'est beau Ravel. Comme une CA(RAT)-VELLE, dirait une copine souris.
Vous êtes vraiment des filles chocolat vous autres.
Si un jour vous passez à Lyon, achetez des chocolats Bernachon, vous me bénirez.
J'ai refais "à la volée", je ne supportais plus d'être éloigné de mimy et de fleur. Un vrai coeur d'artichaut- en chocolat... On appelait au départ le chocolat "théobroma" ou nectar des dieux. Vous le saviez j'en suis sûr. On peut imaginer un cerveau en chocolat ? Mais je suis embété, ma cervelle à moi aussi est molle et ça s'enfonce...Je suis un con ramolli. On dirait une marque de nouilles : les "con ramolli" de chez lustucru; l'eusses-tu cuit ?

Écrit par : koan | 17 avril 2006

Dre => oui. Oui à tout. Je pense que je vais réviser mon latin avec toi à la rentrée...
Koan => Je pensais bien que vous réagiriez... Pour être calamiteux, ça l'était. J'hésitais vraiment entre rire, tellement c'était ridicule et pleurer, tellement c'était pitoyable.
Oui, Ravel c'est beau. Le Boléro, c'est si fort... j'adore ce qu'a fait Malandain avec. Il traduit parfaitement le sentiment d'emprisonnement et d'étouffement progressif jusqu'à la libération finale. Pour les chocolats, pourquoi pas ? Je vais aller faire une audition à Lyon cet été... Après les épreuves, un petit réconfort n'est jamais de refus ! Et non, je ne savais point que le chocolat était le nectar des dieux. Mais curieusement, ça ne m'étonne pas tant que ça !
Votre cerveau ramoli, je ne l'eus pas cru. Tant mieux si ça vous a fait peur... ça vous apprendra à le et nous laisser tomber. Mais vous aurez remarqué que vous avez été réinscrit dans la colonne de gauche.

Écrit par : mimylasouris | 17 avril 2006

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