19 novembre 2006
samedi 18 novembre 2006
"Ce matin, je me suis levée en vrai schtroumpf grognon. J’aime personne, et pas envie de faire ce commentaire de texte pis veux dormir, non moi j’veux pas. Et après la distribution des sujets et surtout le début de se résolution… le petit miracle. Réveil des neurones. J’aime Bergson ! "
21:16 Publié dans La souris-verte orange | Lien permanent | Commentaires (5)
13 novembre 2006
Il y a pire qu'un vendredi 13 : il y a le lundi 13
1° Nam, un vendredi 13 est immanquablement suivi d'un samedi 14, tandis qu'un lundi 13 est suivi de tout une semaine.
2° Surtout lorsqu'à 8 heure du matin, les petits n'yeux encore tout embués de sommeil, on vous demande, au lieu de la correction de dissert (catastrophique) prévue, de vous atteler à une présentation-batârde-puisqu'avec- des-éléments-de-commentaires-mais-pas-un-commentaire-non-plus sur le Cid.
O râge, ô desespoir, ô jeunesse ennemie...
3° En plus, on en est réduit à faire mentir le proverbe... pas de troisième point intéressant (loin de moi l'idée que les deux précédants l'étaient)
Bon, Ephreet, où faut-il signer pour avoir sa carte de membre de la lose du lundi ?
20:35 Publié dans La souris-verte orange | Lien permanent | Commentaires (7)
06 novembre 2006
Que la terre est basse !
Autant cette expression m'amusait dans le contexte de la barre à terre, autant là...
On atteint des sommets... en profondeur. Ca, c'était l'accueil de notre professeur de latin pour nous rendre nos thèmes décevants. Quelle idée aussi de nous faire traduire du Montesquieu... 5 C'est un joli chiffre pourtant. Presque plus avenant que le 7 de la dissertation de littérature. Assassinés dès 8h du matin... alors le dernier coup sur les coups de 19h... une petite égratinure tout au plus.
Des records inversés. Vive les profondeurs abyssales ! La barre de ma plus mauvaise note est désormais à 5 (record précédant détenu par un autre thème de latin, un point en moins à chaque fois, je suis en bonne voie) : il y a encore de la marge jusqu'au zéro. Au boulot !
La prochaine fois, peut-être que vous n'aurez pas que des chiffres et des lettres modernes. En même temps, ça risque d'être difficile... demain, on nous rend problablement nos dissertations de philosophie. Timon, Pumba, vous êtes où ?
20:56 | Lien permanent | Commentaires (5)
05 novembre 2006
Qui en pince pour Hegel ?
Lire Hegel, c’est comme manger du crabe.
Déjà, le menu annonce la couleur. Le repas ne se commande pas, il s’annone… Phéno mais non mais non magie ? La fée mène au logis de l’esprit… Il faut déjà être un habitué pour lâcher d’un air assuré La préface de la phénoménologie de l’esprit et deux couverts (c’est plus digeste). Et quand après mûre réflexion, l’on crie « Chaud devant ! », préparez-vous aux sueurs froides : vous allez déguster !
La couverture carapace la substantifique moelle de la Pensée. C’est dur, et ça sonne creux. Le plateau est posé devant soi ; instruments de torture de découpe disposés autour, et c’est parti. Il y a à boire et à manger. On passe des heures à déchiqueter, casser, concasser, marteler. J’arrache une pince, je la passe au casse-noix. Miracle ! Un bout de chair apparaît… un paragraphe entier lu sinon compris, et d’une traite encore. Tout de suite après, ça se complique : la chair est arrimée. Et toujours cette carapace de mots. Le problème, c’est qu’Hegel n’a pas habillé son idée avec des mots, il l’a taillée dans le roc du langage. C’est brut, c’est aride… aïe, je viens de m’écorcher sur un mot déterminité, y’a pas idée aussi (enfin si, y'en a trop). Le crabe pince ; et sa bordure est crantée, ciselée, affûtée. Travail laborieux. Il faut bien une petite pause, pour boire un peu et reposer ses tempes paumes endolories. Puis on s’y remet. Puis on continue. Au bout d’un moment, on s’aperçoit qu’on gratte alors qu’il n’y a plus rien… chair blanche contre intérieure de carapace… le sens des mots a coulé avec l’encre. Evaporé ! Pfft ! Il reste juste des petits signes noires cabalistiques. La carapace est épuisée, vous aussi. Certes le mets est raffiné, mais vous restez sur votre faim. Il y aura toujours le sel de l’addition…
La prochaine fois, vous prendrez un hamburger plein d’acides gras saturés, ça ira beaucoup plus vite. Vous le mâcherez négligemment en repoussant du dos de la main cette quatrième de couverture qui commence ainsi :"La longue et opaque préface de la phénoménologie de l’esprit n’est pas une décoction rétrospective destinée aux (non)-lecteurs pressés" , parce que justement, vous êtes pressés de vivre. Et enclins à rêver. Tellement opaque la préface, que cela réfléchit parfaitement vos pensées… vous ne soupçonniez pas la diversité de pensées que peut susciter Hegel…vraiment pas…^^
Bref, c’était une expérience, ne serait-ce que pour savoir ce que cela fait de ne RIEN comprendre. La prochaine fois, je lirai Hegel en allemand ; je ne comprendrai pas moins, mais j’améliorerai peut-être mon accent…
20:50 Publié dans Souris de laboratoire | Lien permanent | Commentaires (8)