01 avril 2017
Budapest, approche comparative
Toujours cette double flèche du premier cours de philo en hypokhâgne, on n'en sort pas :
identité <--> altérité
Il en va pour les villes comme pour le reste : retrouver le même dans l'autre permet de dresser une nouvelle carte d'identité, rendue singulière par une combinatoire qui lui est propre.
Dans la formule de Budapest, il y a…
les tuiles vernissées de l'église Matthias comme celles de la cathédrale Saint Stephen sur la grande place de Vienne,
Cliquez-glissez la photo de gauche pour rappeler Vienne…
les murs des bains Lukács jaunes comme ceux de Schönbrunn,
les clochers des églises comme à Heidelberg, où je ne suis jamais allée, mais dont l'image s'est imprimée en moi à travers un poster qu'il y avait dans la cantine ou les couloirs du lycée (ville d'échange pour les germanistes LV1 ?) ; mes archives photos attestent que j'en ai vu d'autres depuis, à Vienne notamment, à Saint-Pétersbourg probablement, mais l'image du rêve reste plus prégnante : comme à Heidelberg (alors même que l'image du poster n'était peut-être qu'une tour de pierre carrée en ruine),
les grands boulevards comme ceux du Paris hausmannien ou du Ring viennois (ils drainent encore mieux la circulation ; entre deux, ainsi qu'était notre hôtel, c'est le calme plat),
une colonne bardée de statues de saints comme à Prague, je crois (après quelques années, les souvenirs se mettent à flotter dans ma mémoire sans plus d'ancrage géographique),
Moi après la visite guidée de Buda, 2h30 en anglais avec un accent à couper au couteau. pic.twitter.com/RlgVS9x04j
— la souris (@grignotages) 25 mars 2017
les musées amalgamés en hauteur comme le Belvédère à Vienne, en plus compacté,
la relève de la garde comme en Grèce (avec les lunettes de soleil, mais sans les pompons)(je me demandais si faire le piquet était un honneur ou un placard : un honneur apparemment, à Londres à tout le moins où, m'apprend Mum, ils sont triés sur le volet),
le Danube bleu comme une orange, calme comme la Seine, large comme la Neva (deux fois moins, en réalité chiffrée : 350 mètres de long, là où la Neva en fait au moins 600)
12:16 Publié dans Souris des villes, souris des champs | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voyage, budapest
Les commentaires sont fermés.