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17 octobre 2010

Pas l'ombre d'un(e)...

 

Bien qu'en boule au début de la journée, où un oubli de costume m'a coûté une heure de détour, la journée menant au premier spectacle de la saison (et première programmation officielle - où ce n'est plus nous qui payons la location du théâtre mais nous qui sommes payés) de notre compagnie s'est bien passée, pauvre en chauffage mais riche en danse et en chocolat (noisette vs amande). On a eu une petite frayeur le matin en apprenant que seules trente places étaient réservées, mais la centaine de spectateurs qui se sont trouvés là a semblé sincèrement ravie, et nous avec.

 

 

Il y aurait beaucoup à raconter, le placement avec quinze épaisseurs de vêtements, le pique-nique franchouillard à l'intérieur et en manteau, l'odeur de galettes de riz sur notre dernière recrue et ses improvisations contempo-jazz avant le lever du rideau, les "chignons cnsm" et la tricherie de mon postiche, le corps jamais vraiment échauffé mais toujours refroidi et réchauffé, la manette d'ouverture du rideau que j'ai actionnée dans le mauvais sens, les changements plus ou moins rapides dans les coulisses qui restaient visibles d'une bonne partie de la salle, les chorégraphies bien rôdées en studio mais dont on perd l'automatisme sur scène pour retrouver l'impulsion première... Et le trajet retour, ensuite, seule et de nuit, où la route se dessine peu à peu comme dans un jeu vidéo (ça me fait peur, j'ai toujours été mauvaise) ; j'ai chanté a capella et à tue-tête toutes les chansons dont je connaissais à peu près les paroles pour me tenir éveillée (les voies de la mémoire sont impénétrables : je me souvenais d'une chanson de Céline Dion que je n'ai pas dû entendre depuis bien dix ans, c'est assez terrifiant - surtout lorsque les dates du cours d'histoire de prépa sont déjà en train de s'évaporer). Le coton à démaquiller maculé de noir et de rouge signe la fermeture du rideau. Reste à répéter - même si pas tout de suite pour moi, l'élongation que je me suis faite m'oblige à me mettre en pause.

 

21:57 Publié dans Souris d'Opéra | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : danse

Commentaires

Je sais qui est Galette-de-riz XD (Mon frère est barje, mais je l'aime...)
J'aurais aimé venir vous voir... ce sera pour la prochaine fois! (Jolies photos en tout cas.)

Écrit par : inci | 17 octobre 2010

TRES jolies photos...

Écrit par : Anne D. | 19 octobre 2010

inci >> Attention à ce que tu dis, hein, je suis également une grande consommatrice de galettes de riz (et de ses variantes : galettes au quatre céréales, au maïs, au riz avec sésame, au riz avec sirop d'agave).

Anne D. >> :)

Écrit par : mimylasouris | 20 octobre 2010

J'ai appris ça hier ^^ Ça ne m'étonne pas... XD (Et je continue de penser que vous êtes barjes, tous les deux, mais dans le sens affectif du terme :) - parce qu'il y a un sens affectif à ce mot, bien entendu!)

Écrit par : inci | 20 octobre 2010

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