14 juillet 2008
C'est la fin des haricots mais pas seulement
Abandon des neurones pour l’estomac
Tout cela s’est conclu par un dîner chez la prof d’espagnol où l’on a bien ri et délicieusement mangé. Où j’ai taché ma robe, reçu un nouveau livre de mon professeur d’anglais, fait face aux assauts philosophiques de notre professeurs qui a tellement enfoncé le couteau dans la plaie qu’il a obtenu une magnifique charpie tout ce qu’il y a de plus épique (et donc hyperbolique), mangé des tapas, offert des macarons qui avaient été aussi secoués que moi toute la journée durant, vanné ma prof de français, écouté les déboires de la prof d’espagnol, fait la bise à mon professeur de philosophie, constaté que je n’étais pas la seule boulette à ne pas réussir à faire la bise à quelqu’un qui a aussi des lunettes, fini les plats et fignolé les dossiers de ma future fonction de maître chanteur.
Séquence émotion
Oui, la même qu’aux oscars quand une fois la statuette en main, on dit merci à tant de monde qu’on aurait plus vite fait d’énumérer ceux que l’on ne remercie pas. Sauf que je n’ai pas la statuette, mais elle n’est qu’un prétexte, là ne réside pas l’essence de la séquence émotion. Vous êtes prêts ? Merci à tous ceux qui m’ont supportée (que cela soit au sens anglais ou français du terme, mais malheureusement pour vous et heureusement pour moi, vous êtes souvent bilingues) : famille, professeurs (qui je l’espère bien ne tomberont jamais ici), le jury (seulement si l’on peut penser qu’ils risqueraient d’avoir l’idée sotte et grenue d’atterrir dans mes pâquerettes), correspondants msn et amis. Parce qu’on a beau dire qu’on reconnaît ses amis dans le malheur, je trouve que c’est plutôt lorsque l’on trouve quelqu’un pour partager sa joyeuse hystérie. Il n’y a vraiment que des amis (mes amis même, je dirais en tout égoïsme) qui, si envie il y a, réussissent à ce qu’elle ne dégénère pas en jalousie, et sont contents avec vous et pas seulement pour vous selon la formule toute faite, à consommer sur place et certainement pas à emporter. J’ai peur de me faire virer chez Skyblog, alors, même si je n’ai pas de chat et que je n’écris pas de toutes les couleurs, je vais tout de même m’arrêter là. Au risque de paraître ingrate. ^^
Et maintenant, je vais m'appliquer de toutes mes forces à ne rien faire. Parce que l'année prochaine commence dans un mois et demi.
16:20 Publié dans Souris de laboratoire | Lien permanent | Commentaires (4)
Commentaires
Très bonne continuation, dans tous les domaines.
Et surtout, bon courage !
Écrit par : Mélo | 14 juillet 2008
Ok, j'avoue, j'ai tout lu d'un coup ! Je crois que tu pourrais difficilement mieux raconter ce périple. Maintenant, tu as donc le choix : To khûbe or to khûbe !
Il faudrait tout de même savoir un jour ce "qu'est" la rue d'ULM, et pourquoi au juste des hectolitres de sueur sont versés à travers la France. L'ENS, il faut d'abord l'avoir, ensuite on sait ce que c'est...
VALKE !
Écrit par : zED | 14 juillet 2008
Bravo ! A toi pour l'écriture de tout ceci sans être ennuyeuse et répétitive mais au contraire toujours inventive et plus riche dans tes métaphores. A moi pour avoir tout lu d'une traite et (presque) tout commenté ^^
N'empêche, tu as la chance d'avoir découvert tes profs sous un tout autre jour... c'est chouette ça!
(Et ne t'inquiète pas, je supporterai sans broncher tes jérémiades de cube.)
Écrit par : inci | 15 juillet 2008
Mélo >> Merci ^^
zED >> Même pas un petit épisode d'Alias entre deux posts ? A moins que le dvd ne soit fini...
Effectivement, je vais khûber et tâcher de voir ce qu'est cette mystérieuse chose vers laquelle les khâgneux de France et de Navarre tendant désespérément (-75) !
Inci >> Merci de tous ces commentaires, dear ! Tant que tu digères bien les métaphores, tout va pour le mieux dans le monde de Leibniz. J'essayerai de noyer mes jérémiades de khûbe dans des métaphore en trois dimensions ;)
Écrit par : mimylasouris | 17 juillet 2008
Les commentaires sont fermés.