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31 décembre 2006

La SCNF a encore frappé.

Ou pourquoi il aurait pu qu’un accident de personne à Vierzon rajoute quelques difficultés sur le trafic.

      On connaît déjà le célèbre Rentre Avec Tes Pieds, slogan non officiel mais poignant de vérité du réseau de transport parisien. Le sigle SNCF quant à lui ferait plutôt penser au bruit d’une rafale de kalashnikov. Non ? Subjectif il est vrai.

      Aller
Levée à  6h30. Austerlitz à 8h30 pour 9h00. Trop beau pour durer. (parce que pour attendre, ce n’est pas trop beau mais trop froid). Un incident technique suspend la criculation jusqu’à nouvel ordre. Inutile de préciser que le nouvel ordre tarde à venir. Et d’abord, y avait-il un ordre initialement ? Allons quérir un agent SCNF. Le nouvel ordre ne surviendra pas de la matinée, c’est assuré. Peut-être cet après-midi. Mais ça, on se garde bien de l’annoncer, c’est beaucoup plus drôle que les poireaux que nous sommes se transforment en frosties géants.
Dans la famille des empotés, je ne tourne pas autour du pot, je demande la guichetière. Reconnaissns lui du moins le mérite d’être aimable. On reconnaîtra surtout une débrouillardise inespérée de la part de sa collègue qui nous dégote un autre billet. Bonne pioche, je rejoue. Direction Montparnasse pour le train de 11h00. Et vous n’en reviendrez pas : le train a démarré. Encore plus étonnant : il a roulé sans encombre jusqu’à destination. C’est cependant compter sans le retour.

      Retour
Train à l’heure. Changement. Autre train à l’heure. Comme le temps n’était pas à la neige, il a bien fallu que le miracle cesse. Comme vous avez pu le remarquer, les lumières clignotent depuis un moment (excellente excuse au demeurant pour refermer les Misérables et jouer avec son nouveau lecteur MP3), cela est du à une avarie technique. Nous nous arrêtons donc en gare de Vierzon pour la réparer. Il y en aura pour une demi-heure. Malheureusement, le temps de la SNCF ressemble étrangement à celui de Skyblog. Au bout de vingt-minutes, la demi-heure perd sa demie. On nous annonce que le train ne pourra rouler à la vitesse réglementaire. Il vaut mieux attendre le temps réglementaire alors. C’est beau une heure, ça fait un compte rond.
      Une heure donc. Les fumeurs descendent sur le quai pour se tuer à petit feu afin d’éviter d’ouvrir le feu sur les agents. Je me venge sur mes Granolas au chocolat noir – un vrai Granola reste cependant au chocolat au lait, de même qu’un Pépito se doit d’être noir. Quelques étirements dans le wagon –en toute discrétion – mais ce n’est pas ma faute, ils ont mis des barres dans l’espace de convivialité (sic!). Une fille ayant probablement une soirée écourtée en perspective (que d'illusions!), branche son fer à friser pour une mise en plis express, mais l'électricté étant coupée pendant la durée des réparations... chou blanc.
      Soixante minutes d’attente en plus et une trentaine de crédit en moins ; nous repartons.      
Annonce ennuyée : pour les gens ayant des correspondances en gare de Paris Austerlitz…

-         ils sont dans la merde, commente un voisin sur ma droite.

C’était un résumé plus court que l’énoncé qui égrène chaque destination, assortie à des horaires assez futuristes ou de gares à l’autre bout de Paris. Ce que j’aime chez la SNCF, c’est sa prose tout en périphrase.  Les gens à direction de… seront pris en charge par la SNCF. Quelle chance ! Vous allez pouvoir aller à pattes admirer les illuminations et coucher touts frais payés dans un hôtel/dortoir de la capitale. Les gens à destination de... auront une correspondance à 20h38 ou seront également prises en charge si le retard est un peu plus dramatique. C'est ce qu'on appelle avoir le sens de la formuleDes agents SNCF sont à votre disposition et passeront dans le train… en gilet pare-balles j’espère pour eux. Ca n’a pas fini de finir mais nous avons enfin débarqué sur le quai et dans la pluie, en symbiose avec le scénario. Par pitié, oubliez la touche re-play.

     Le numéro complémentaire
Essayer de chercher une info sur le site SNCF pour organiser un tant soit peu le réveillon.

 La SNCF a encore frappé. La prochaine fois, ce sera moi.

 

« Puisque je suis épaisse comme un sandwich SNCF » (savez-vous de qui est l’expression ?) , je vous propose de changer la violence physique en violence verbale. Le concours est donc ouvert. Faites feu sur l’acronyme !!

Commentaires

mais si on est partisan de la violence physique extrême et totalement (presque) injustifiée, on peut les taper quand-même ?...

(sinon, pour jouer quand-même, outre le Syndicat National des Connards Finis, je te propose également la Société Nationale des Cibles Faciles... ceusses et celles qui ont déjà tiré sur des agents SNCF comprendront pourquoi : ils ont la réactivité d'un flan... et encore, périmé, le flan...)

//rienàwar : passe un bon réveillon de fin d'année ^^

Écrit par : Eph-K | 31 décembre 2006

Sur le lien de la SNCF, on a la preuve que la publicité est mensongère: si le Père Noël venait en train, jamais nous n'aurions eu nos cadeaux le 25!!!
Salade Nocive de Champignons Français...

Écrit par : incitatus | 31 décembre 2006

Pour RATP il y a aussi "Reste Assis T'es Payé".

Pour SNCF je n'en connais pas. On ne connait que leurs légendaires problèmes de ponctualités et techniques.

Écrit par : Legweak | 31 décembre 2006

C'est Renaaaauuuuuuuud!

Sushi

Une de tes voisines de classe

Écrit par : Sushi | 05 avril 2007

Les commentaires sont fermés.