29 novembre 2006
La bataille de polochons : la revanche
... la vengence est un plat qui se déguste lentement. Surtout, affalé dans sa chaire chaise de professeur philosophique (la chaise ou le prof, à vous de choisir !), prendre bien trois secondes entre chaque mot et cinq entre chaque phrase. Je vais vous lire un texte... non ! je pensais qu'il allait nous faire des origamis là... de Flaubert... publié de manière posthume... Et là, suit l'histoire d'un pauvre petit bourgeois qui cherche à se donner de grands airs par la lecture rapide qu'il a faite d'Hegel.
Bouvard et Pécuchet : je vous retrouverais le texte un de ces 4'
Sa voix mettait en gras les passages qui nous étaient spécialement dédiés ; autant vous dire que de la rose des vents littéraire, on a surtout reçu les épines. Il a replié consciencieusement ses deux feuilles, un peu comme on range la lettre d'un ami qui vous a annoncé une excellente nouvelle, et il les a posées, satisfait, sur les cahiers de texte de la classe.
Reprenons le texte dégueule d'Hegel...
22:10 | Lien permanent | Commentaires (5)
Commentaires
Superbe jeu de mot final!
Écrit par : incitatus | 29 novembre 2006
Dans mon souvenir , Hegel n'a jamais été passionant ... Et ma prof de français de seconde était amoureuse de Flaubert , la folle (aaaaaa Flaubert ! ) ... alors je compatie à ta torture mentale :-)
Écrit par : Léa | 30 novembre 2006
Oui, MLD s'en est donné à coeur joie le grand vilain.
J'aime les profs sadiques ^^ !!!!!
Merci monsieur de nous faire sentir que nous ne sommes que des petits bourgeois incultes, sans culture, qui réifient les paroles sacrées d'Hegel.
DU fond du coeur merci. ( et ceci est dit sans ironie, car l'égo de certain mérite en effet de s'en prendre une bonne).
Écrit par : ladyLust | 30 novembre 2006
J'ai également ri au jeu de mots final. Pourtant il est 1h46. C'est bien, chez vous.
Écrit par : Charlotte (sometimes) | 02 décembre 2006
>> Inci. merci !
>> Léa... hum la seconde. Ma prof de français faisait plutôt dans le genre sadique. Je me souviens de la fois où je lui ai définitivement accollé cet adjectif : elle rend une copie à un élève, grand sourire aux lèvres "J'ai hésité entre te mettre 9 ou 10, et finalement, je t'ai mis 9." Grand sourire.
Et pour Flaubert, là je compatis. Je crois -en fait non, je suis sûre- que je n'ai pas apprecié les rêves d'ennui de cette chère Emma...
>> LaduLust : j'ai comme un affreux doute sur la parenthèse.
>> Charlotte(sometimes) : l'heure explique peut-être plus rationnellement le rire, mais quoiqu'il en soit, bienvenue et faites comme chez vous ! Je passerai vous rendre visite de temps en temps, c'est à n'en pas douter (même si je ne laisse pas toujours de commentaires.)
Écrit par : mimylasouris | 04 décembre 2006
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