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16 septembre 2006

Vivare est cogitare

         J'aime les révisions sur l'adjectif verbal et autres formes de l'infinitif. Surtout quand on nous donne un tel exemple pour la fonction d'attribut du sujet... 

Problématique : notre sujet est-il apte à subir les expériences auxquelles il se destine ?

Hypokhâgne Hypothèse : hum… je ne citerai que ma nouvelle et génialissime professeur de latin : « La prépa, c’est simple, il faut aller tout droit, bosser, sans se poser de questions. » Qui bossera verra.

Expérience : Le cobaye a été enlevé de son environnement naturel de classe de Terminale et placé dans une classe d’hypokhâgne. Cette entité est composée de 48 individus hétérogènes. On distingue une augmentation sensible dans le pourcentage de garçons, particulièrement en classe d’allemand (qui peut dire non à deux heures de Kafka [ceux  qui ont fait de la littérature l’année dernière et avaient le malheur d’être germanistes comprendrons] sur fond de tronçonneuse ?). L’environnement est composé d’individus du même âge, à l’exception d’un petit génie de 16 ans qui peut prendre position sur le cours, en faire partager sa voisine, avoir une prise de note proche de la rédaction d’une thèse et dessiner en même temps. Faudrait faire une étude sur les génies, un jour, c’est le deuxième que je rencontre et le deuxième qui dessine en cours.
     L’emploi du temps est réparti d’une façon originale, de façon à s’accorder à la nature du cobaye : deux minis trous de gruyère, un de deux heures le lundi avant le latin de 5 à 7 (en sachant que les internes dînent à 6h30, je les plains), un autre de deux heures, lui aussi avant le latin. Comme si nous avions besoin de deux heures pour faire nos préparations… [Quelqu’un pourrait-il d’ailleurs m’expliquer ce que fabrique Artémise avec le cadavre de son mari dans la version pour lundi ?] Une plage de dégagée cependant en fin de semaine, parfaite pour aller battre l’entrechat (arrêt à midi le vendredi).
     L’expérience a été conduite deux semaines.

Résultat : Une impression d’être retombée dans la moyenne. Comme quoi, c’est une donnée relative. Marion l’a parfaitement résumé : « Je me trouvais motivée mais en fait, là, on est presque les cancres. ». Sachant qu’il est extrêmement rare que nous ayons une pause entre deux heures de cours, un individu lisant du Balzac pendant ces trois minutes peut-il être considéré comme tout à fait sain d’esprit ? Ou alors c’est un pur esprit, parce que mes jambes et mon dos sont bien au courant de ma journée sur une chaise, Courbet courbée sur ma table à glaner quelques bribes, en dehors des mots de plus de trois syllabes qui ne figurent pas dans le dictionnaire (il est urgent que je m’achète un Petit Robert).
    Mais je ne passe pas tout mon temps à râler, hein, entendons nous. La prépa, c’est aussi une émulation permanente, un bouillon de neurones qui cuit à petit  feu. Alors on déguste.

Interprétation : le mythe prépa =  bagne est à nuancer. Il est certain que le boulot va nous tomber dessus aussi sûrement qu’il y a des frites le jeudi à la cantine. Mais l’on travaille enfin pour soi (je commençais à ne plus supporter les « Rajoutez un schéma, les correcteurs aiment bien » - veulent pas qu’on leur livre une tarte à la crème non plus ?). Et c’est dingue à quel point les trucs inutiles sont ludiques. Oula, je sens que je commence à être contaminée.

 Conclusion : il est grand temps que je me mette à travailler assidûment. Et comme il faut toujours une ouverture à la conclusion, je vous propose d’ouvrir sur… bah la suite au prochain numéro post.

 

09 septembre 2006

Souris de laboratoire

Cette rentrée mérite l'inauguration d'une nouvelle catégorie... A vous d'en deviner le thème.  

[Nécessite peu d'imagination et beaucoup de prosaïsme.] 

[Un indice ?

03 septembre 2006

Who killed the dodo ?

Méthode Couet(te)

- C'est ce sacré Charlemagne ! (Pour une fois que Voltaire ne fait pas le bouc émissaire...)

Demain, rentrée en prépa littéraire à 8h15 pour se mettre de suite dans l'ambiance.