28 janvier 2017
Monologue pour Tamestit et l'orchestre de chambre de Paris
Mozart encadre le concert : cela ne fait jamais de mal. Telemann avant l'entracte : les reprises lancinantes du baroque ont un effet apaisant dont je ne me lasse pas, sans que je parvienne toujours à y être très attentive. Schnittke au milieu : instantanément, l'oreille se dresse. L'écoute se tend ; la présence aux choses devient plus aiguë. Monologue pour alto et orchestre à cordes . J'ai l'impression de me retrouver dans un décor asymétrique hérité de l'abstraction russe ; à chaque face de polyèdre que la musique nous fait dégringoler, on se fait avaler par une arête béante, qui...