La Perse, la Russie, Vienne et le Bronx... le New York Philharmonic nous aura tout fait. J'aime beaucoup Esa-Pekka Salonen à la direction ; il semblerait que cela soit également le cas à la composition. Pour son Nyx , j'ouvre grand les oreilles comme on ouvre grand les yeux dans le noir. A cause de l'homophonie avec le ptyx de Mallarmé, je me mets à imaginer un aboli bibelot d'inanité sonore posé dans le noir sur le manteau d'une cheminée ; la musique rôde autour, dans la pièce endormie, comme un chat qui se faufile entre des objets qu'il n'est pas censé côtoyer ; quelques...

Lire la suite 0