14 mai 2011
Atys
Une tragédie à l'Opéra comique, si, c'est possible : c'est Atys . La saison se finit ainsi pour moi comme elle avait commencé – par du Lully (mais dans une prononciation moderne où les syllabes muettes le restent). Je crois bien que la salle a voulu faire concurrence en terme de bravos à celle de Garnier avec le Bochoï. Pour un opéra qui satisfasse le nouveau roi qu'est le client, il vous faudra donc : de riches costumes et des perruques poudrées (Palpatine hésitait visiblement à les mettre sur la liste de ses objets fétiches, avec les chapeaux et les grandes chaussettes...