03 février 2016
La vieille dame qui murmurait à l'oreille des haricots
Peu à peu, je deviens réceptive à la sensibilité japonaise. Déjà, la lenteur a disparu dans un frémissement de l'être. C'est quelque chose que je trouve très beau, cette attention portée à toute chose de manière égale, également délicate : au frémissement des feuilles, des haricots rouges, aussi bien que de l'âme humaine. Ce continuum replace l'homme dans son environnement et ouvre la possibilité d'un rapport apaisé au monde. Il faut simplement prendre le temps, nous dit la vieille dame qui encourage ses haricots rouges sur la longue route qui les attend avant d'être dégustés confis, au...