On a pu remplacer l'œuvre par sa genèse ou par sa destruction méticuleuse. Mais là où le nouveau roman a pris soin de conserver un matériau minimal (un sujet à défaut de personnages, des apparitions intrigantes à défaut d'intrigue) et de l'articuler (il n'y a pas plus construit qu'un roman d'Alain Robbe-Grillet ou de Claude Simon), Jean-Luc Godard y va la caméra au fusil, shootant tout ce qui bouge et n'avance pas. Adieu au langage ressemble à un pot-pourri de rushs random , mêlant bouts de conversations sans enjeu, arbres au vent, relation adultère sans drame ni perspective et surtout,...

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