13 décembre 2015
La belle et la bête sauce curry
Il y a beaucoup de bonnes danseuses à l'Opéra de Paris, mais peu d'interprètes de la trempe de Myriam Ould-Braham. Avec elle, aucun risque de se demander mais pourquoi ? Chaque geste retrouve la nécessité qui a présidé à la chorégraphie. Les bayadères font de grands mouvements de bras autour du feu sacré, comme pour l'attiser ? Nikiya exprime par le même mouvement l'abandon de soi (les bras s'éloignent devant elle) et l'élévation spirituelle (ils montent, parallèles). Tout, tout est comme cela avec Myriam Ould-Braham, presque sous-joué, comme un acteur de cinéma qui, contrairement à...