Une sonate de Mozart, c'est toujours relaxant. Sauf quand un sonotone se met à siffler strident. Soit Evgeny Kissin est maudit, soit il a un admirateur sourdingue : sur les trois récitals auxquels j'ai assisté, deux ont été parasités de la sorte. C'est fatigant. Je pose ma tête sur l'épaule de Palpatine et la salle, renversée, m'apparaît comme un framboisier, avec ses couches de balcons crème et de loges bordeaux, les petites tête pulpeuses des spectateurs qui s'égrènent entre elles. C'est délicieux. (Et parce que, non, toutes les métaphores qui me viennent à l'esprit ne sont pas...

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