13 avril 2015
Concerto pour cors
La magie de la Philharmonie, c'est de transformer un concerto pour piano en concerto pour cors. Placée au premier rand de côté (impair), au fond de l'orchestre, je n'ai rien soupçonné pendant l'ouverture d' Hamlet de Tchaïkovsky, heureuse d'être prise dans la tempête – en pleine mer du Nord, certes, mais digne des tempêtes méditerranéennes narrées par les Romains. Proche des vents, je me suis même payé le luxe d'observer la clarinette et le hautbois dans leurs parties solo (la mélodie n'a-t-elle pas été reprise quelque part ? J'ai l'impression de l'avoir déjà entendue dans un contexte...