01 avril 2014
Comme un basson en pâte
On ne devrait peut-être pas le dire mais, parfois, ce sont surtout les bis qu'on retient d'un concert. Le Concerto pour violoncelle n° 2 de Haydn, le Concerto pour basson de Mozart et sa Messe de l'orphelinat ont eu beau faire passer une belle soirée au spectateur, comme un coq en pâte, les solistes leur ont volé la vedette. Giorgio Mandolesi, qui a visiblement hésité entre une carrière de comique et de musicien, joue du basson comme d'autres de la guitare électrique – à ceci près qu'avec la couleur et l'angle de l'instrument, les petits coups de tête me font irrémédiablement...