En allant voir l'adaptation du mythe de Noé, on s'attend à de l'antique. Mais dans l'histoire accélérée d'Adam aux descendants de Caïn se glissent les images d'une ville industrielle tout droit sortie de Dickens et de géants de pierre tout droits sortis d'un film d'anticipation : le futur (de SF) et le passé (mythologisé) se télescopent pour faire du film d'Aronofsky une fable écologiste. Noé et sa famille de bobos antiques mangent ainsi des graines tandis que s'écharpent les destructeurs de la nature, avides de zohar (un or noir générique) et carnivores (donc pécheurs). Les géants de...

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