25 juin 2017
Tokyo, Kyoto, Osaka, face B

Tu n'as rien vu à Hiroshima. Marguerite Duras Le voyage ne s'écrit pas ; je n'y arrive pas. Non pas parce que tout est lié (tout l'est toujours), mais parce que les souvenirs changent de tonalité au fur et à mesure que je me les remémore, selon le fil sur lequel, éventrés, ils s'empilent en un collier de perle sans cesse recommencé. J'ai commencé par un long billet qui devait tout récapituler (une synthèse non synthétique comme je les aime), mais je me suis aperçue que c'était surtout pour y enfouir-révéler ce qui me turlupinait et que le temps d'y arriver, tous les souvenirs...