26 avril 2017
Everyness
Moins construit que les autres, me fais-je la remarque pendant le spectacle. Ce n'est peut-être pas plus mal : plus lâche, c'est aussi plus poétique. Il n'y a pas vraiment de fil directeur dans Everyness ; tout gravite autour d'une immense boule blanche qui se gonfle et se dégonfle, parachute accroché au dos de Honji Wang, terre d'Atlas dos courbé, abdomen géant d'abeille, de reine qui écarte tout sur son passage, bulbe bizarre d'un Pokémon inédit ; et détaché : rocher qu'on câline comme une baleine échoué ; et dans les airs : boulet et coups de butoir sonores, ça vibre et ça vole,...