27 juin 2016
Paavo Järvi hüvasti
Autant, toute nouvelle auditrice de l'Orchestre de Paris, je m'étais sentie étrangère aux adieux de Christoph Eschenbach, autant je me sens liée à son successeur : Paavo Järvi, c'est six ans de concert, toute mon initiation musicale, les symphonies apprivoisées dans les forêts estoniennes, les steppes russes au char chostakovitchien, la mer debussienne, les miroitements des pupitres, le violon distingué de l'alto, le basson du contre-basson, le swing des contrebasses, la valse de la baguette, des solistes, des compositeurs… À l'écoute d'autres phalanges internationalement reconnues, je...