Archives > 2015-02

Après avoir vu Stalingrad , je pouvais bien voir American Sniper . C'est du moins ce que je me disais. Sauf que. Cela ne fait pas du tout le même effet. Même tourné en couleurs, Stalingrad est essentiellement un film en noir et blanc, un film de livre d'histoire, où le rouge est moins affaire de sang que de propagande. Au milieu de l'enfer verdâtre et boueux, noir et blanc, les yeux bleus technicolor de Jude Law crient Jude Law  : la belle gueule, l'acteur. Les yeux bleus de Bradley Cooper, eux, ne me disent rien 1 et surtout, ils ne sont pas embourbés dans un visage d'argile : en...

Exposition sur l'Italie de Bernard Plossu, présentée à la MEP. Venise : lagune un jour de gris, qui ne vaut que pour les silhouettes qui la cachent et la révèlent en l'encadrant de leurs masses noires – des présences qui ne sont plus (de cet endroit sinon de ce monde), qu'on n'identifie pas, mais qui font tout le poids de cette photo-là. Sur un bateau : loupioute magique à la tombée de...

Les ors du théâtre des Champs Élysées après les bruns de la Philharmonie, la douceur indécente du pull de Palpatine, la chaleur des voix humaines... Ce Stabat Mater de Dvořák a pris des airs de...

Des hauts et des bas, il y en a, dans cette adaptation par Boris Eifman de Tender is the night . N'ayant pas lu le roman de Francis Scott Fitzgerald, il m'est aisé d'en donner un résumé simpliste...

Qu'est-ce qui m'a pris de cocher ça dans mon abonnement du théâtre de la Ville ? Ah, oui : Ibsen. J'ai lu une ou deux de ses pièces et j'ai trouvé sa compréhension de l'âme humaine si hallucinante...