30 octobre 2013
Le deuil à la craie

Malheureux Admète, malheureuse Alceste. Pardon ? Le choeur n'est pas contrariant, il répète : Malheureux Admète, malheureuse Alceste. Autant que les dieux grecs exigent la mort de quelqu'un pour épargner la vie du roi, ça ne me défrise pas, rien que de très normal, autant qu'Alceste soit une femme, c'est un peu perturbant pour le lettreux de base. Passé le choc de découvrir que, chez Gluck, Alceste n'est ni un homme ni à bicyclette ni misanthrope, on peut étudier le pedigree de notre héroïne : reine, mère de deux enfants et épouse éperdument amoureuse du roi – mourant, donc....