Grignotages de mimylasouris

Archives > 2012-11

23 novembre 2012

Haneke, Amour

La plus grande perversité d’ Amour , c’est qu’il n’y en a aucune. Aucune à laquelle faire endosser la violence du film. Ce n’est plus une personne qui en est la cause, comme dans La Pianiste , ni même la prétendue innocence, comme dans Le Ruban blanc  : c’est la vie même, infiniment plus violente que la mort abstraite qu’on évoque pour ne pas voir cette même vie mourir peu à peu. Haneke filme la décrépitude d’Anne sans concession mais avec pudeur : aucun misérabilisme auquel se raccrocher. Anne paralysée poursuit ses lectures, intellectuelles et exigeantes ; Georges, son mari, n’a...

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23 novembre 2012

L'alto et l'âme en asymptôte

Le premier mouvement de la Suite pour violoncelle n° 1 de Bach , désolée pour la brusquerie des mots, mais c’est une montée vers l’orgasme – même si celui-ci n’arrive jamais. J’aime quand il est joué un peu trop lentement ; juste assez lentement pour amplifier les sensations, jusqu’à l’insoutenable, presque ; jusqu’à l’agacement qui cède finalement et consent – qu’on accélère, tant pis,...

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18 novembre 2012

Medea semper sum

Caroline Stein et les danseurs de Sasha Waltz photographiés par Sebastian Bolesch.   Dans la pièce de Sénèque arrive un moment où la femme abandonnée rejoint la figure mythique...

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17 novembre 2012

Kitri killeuse

17 novembre 2012

AROP lyrique

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