30 avril 2010
Izis, la pupille aux aguets

Je n'ai pas regretté de laisser le beau temps à l'extérieur pour entrer dans l'hôtel de Ville, s'il est vrai qu' Izis, comme Maïakovski, a « le soleil vissé, en guise de monocle à [son] oeil écarquillé ». Sa poésie est brute et s'apprécie d'un bloc : le Paris de ses rêves n'est pas pour autant un Paris de rêve , peuplé uniquement de bancs, d'amoureux et d'oiseaux. Il l'est si peu que ce n'est pas même la capitale qui ouvre le feu. Résistemps La grande réussite des portraits de résistant, c'est qu'on oublie que ce sont des résistants : malgré le laïus...